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SYNDICAL
Pression continue sur la GMS

Des éleveurs de la FDSEA et de l’UC ont rencontré des directions de GMS.

Les éleveurs des Mauges devant le Super U de Chemillé.
Les éleveurs des Mauges devant le Super U de Chemillé.
© AA

Une délégation d’éleveurs des cantons de Chemillé, de Saint-Florent-le-Vieil et de l’Union caprine 49 a rencontré ce mercredi 9 janvier les directions des magasins Super U et Leclerc de Chemillé. Ces rendez-vous ont été pris dans le cadre d’une action nationale qui vise à responsabiliser les GMS face aux difficultés des relations commerciales au sein de la filière alimentaire et de mettre en évidence l’extrême gravité de la situation des filières animales fortement impactées par des hausses des coûts de production.

Toutes les filières représentées
“Aujourd’hui, si les prix des produits vendus n’évoluent pas, les éleveurs seront asphyxiés. Cette situation ne peut plus durer. Les élevages disparaîtront et les conséquences seront dramatiques pour l’emploi et le maintien d’un tissu social dans les communes rurales de notre département”, a martelé François Girard, président du canton de Chemillé.
Des représentants de toutes les filières animales étaient présents : volailles, œufs, lapins, porcs, lait, viande bovine et production caprine. Ils ont pu exposer, chacun à leur tour, les difficultés de leur filière avec des chiffres très précis, notamment sur l’impact des demandes de revalorisation auprès des consommateurs, impact jugé très faible, légitime et acceptable par les responsables des magasins. “10 centimes de hausse par litre de lait de chèvre ne représenterait que 10 centimes de hausse sur une buchette, une hausse acceptable pour le consommateur et vitale pour les éleveurs”, a rappelé François Poirier, président de l’Union caprine.
“Cette rencontre avait pour objectif la discussion, la concertation et la transmission de demandes très précises. L’ensemble des responsables de magasins s’est engagé à communiquer les difficultés des éleveurs et les demandes de revalorisation à leurs centrales d’achat et à la direction de leur groupe. Cependant, sans avancées significatives, les éleveurs n’auront d’autres solutions que de durcir le ton”, a prévenu Guy Caillault, président du canton de Saint-Florent le Vieil.

Aurélien teneze
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