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DOSSIER CHASSE
PRÉVISIONS EN DEMI-TEINTE POUR LA SAISON 2007-2008

➜L’ouverture de la chasse en Maine-et-Loire est fixée au 21 septembre. La reproduction a pâti des conditions climatiques. Une année morose s’annonce.

Le nombre de chasseurs en Maine-et-Loire subit une légère érosion.
Le nombre de chasseurs en Maine-et-Loire subit une légère érosion.
© AA

Potentiellement, il y aura, au jour d’ouverture de la chasse en Maine-et- Loire, le 21 septembre, 17 848 chasseurs sur le terrain. C’est le nombre de permis validés pour la saison 2007-2008. Le nombre de chasseurs en Maineet- Loire subit toujours une légère érosion, due notamment à la démographie. Ont-ils quelque chance, ces chasseurs, de revenir avec une gibecière bien garnie ? « Ce ne sera pas une grande année ». Le constat de Michel Durchon, directeur de la Fédération départementale de chasse est clair. Les conditions climatiques n’ont pas été favorables : la pluie, les nuits froides… n’ont pas été propices à la reproduction. Premier à avoir souffert de cette situation, le gibier à plumes. Pour le faisan, la situation est très disparate, y compris sur une même commune, en raison d’orages très localisés. Le colvert paie les conséquences des crues de mai ; quant à la perdrix, le mois de juin exécrable et le mauvais mois de juillet ont réduit à néant les éclosions. « C’est une année à oublier en perdrix ». Seul le pigeon s’en sort mieux.

Le lapin et le lièvre au rendez-vous
La situation est un peu moins morose pour le gibier à poils. Ces espèces, au contraire des oiseaux, bénéficient d’une plus grande période de reproduction et de plusieurs portées. Le lapin, le lièvre s’annoncent bien, voire très bien. Bonne prévision également pour le chevreuil qui avait connu en 2007 une faible reproduction. Tout est rentré dans l’ordre cette année. Quant aux sangliers, leur forte présence a amené la reconduction d’une ouverture anticipée. Un choix d’autant plus judicieux cette année que les maïs sont en lait, en raison des semis tardifs. « Il y a beaucoup de marcassins ; il ne faut pas hésiter à les chasser », prévient Michel Durchon. La population « supportable », de sangliers est de 3 000. « Il ne faut surtout pas les laisser se développer ».

Dégâts du gibier
Au 15 juin 2007, 310 cas de dégâts de gibier avaient été enregistrés pour le Maine-et-Loire. Plus de 100 communes ont été concernées. Les indemnisations réglées à cette date s’élèvent à plus de 80 000 euros (plus le coût lié aux estimations). Pour les exploitants, les indemnités varient, en fonction des dégâts, d’une centaine d’euros à près de 2 700 euros. C’est dans le Segréen que les dégâts sont les plus importants et dans le Baugeois que l’on comptabilise le plus de prélèvements. Au plan national, les dégâts de gibier à l’agriculture sont évalués à 23 millions d’euros par an. Ce sont les sangliers qui, pour 83 %, sont à l’origine des dommages, 12 % par les cerfs. Premier objet des dégâts, le maïs (40 %), les autres céréales (25 %) et les prairies (25 %). M.L-R.

Agriculture et faune sauvage

Le contrat agriculture et faune sauvage vise à maintenir et développer les populations de petit gibier grâce à des pratiques et une gestion adaptées (interculture, cultures à gibier, respect des mares, des haies…). Une première réunion, prévue à l’automne, sera organisée par la Fédération de chasse et aura pour but de finaliser le cahier des charges.

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