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Priorité à la réduction du temps de travail

Les Seenoviales caprines se sont déroulées le jeudi 5 décembre autour du thème du travail en élevage. Le sujet apparaît être une préoccupation majeure dans une filière où le temps d’astreinte journalier approche les 8 heures.

La chèvrerie du Gaec Le Chèvre Feuille, à Aviré.
La chèvrerie du Gaec Le Chèvre Feuille, à Aviré.
© AA

Une quarantaine d’éleveurs se sont retrouvés jeudi 5 décembre lors des Seenoviales caprines organisées par Seenovia, autour du thème de l’organisation du travail.
Aujourd’hui l’indicateur le plus étudié est le temps d’astreinte, principalement lié à la traite et à l’alimentation. Ces tâches, auxquelles l’éleveur ne peut se soustraire, représentent 7 à 10 heures par jour en moyenne. Cette charge peut aller jusqu’à 20 heures par jour lors du pic de travail que constitue la période des naissances, de janvier à mars.
Pour Bernard Poupin, consultant caprin à Seenovia, « le temps de travail devient une priorité dans le monde agricole. En élevage, les troupeaux augmentent et la main- d’oeuvre est plus rare. Les principales solutions sont la mécanisation et la simplification des tâches ».

Pour la filière caprine, tous les voyants semblent au vert. Les entreprises manquent de lait à une période clé, les fêtes de Noël, et le prix du lait semble repartir à la hausse. Cependant, le revenu des éleveurs est relativement stable, la sécheresse estivale et l’augmentation du prix des charges (intrants et aliment principalement) tendant à augmenter les coûts de production. « En chèvre, on n’a pas trop à se plaindre, mais c’est loin d’être parfait. Travailler sur le temps de travail permet d’approcher la notion de revenu. Plus on est débordé, plus on fait des mauvais choix d’entreprises » résume Bernard Poupin.


Sur le Gaec Le Chèvre Feuille, à Aviré, le temps de travail est une des priorités d’Antoine et Élodie Lardeux. Ainsi, le couple a diminué son temps d’astreinte à 5 h 40 et a embauché un salarié pour certains week-ends. Les 320 chèvres de race saanen sont nourries à l’aide d’un robot distributeur de concentrés et le lait, bio, est livré à la laiterie Gaborit.
À l’heure où 75 % des éleveurs caprins possèdent au moins un autre atelier sur l’exploitation, trouver des solutions pérennes pour diminuer le temps de travail et la pénibilité de celui-ci apparaît comme primordial.

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