Aller au contenu principal

Commercialisation
Producteur ou revendeur : un identifiant pour y voir plus clair sur les marchés

La Chambre d’agriculture, le Conseil général et l’Association des maires de Maine-et-Loire créent l’identifiant “Producteurs de pays”. Ce panneau sera apposé sur les étals.

Vendredi 12 mars, sur le marché du Lion-d’Angers. Le premier panneau a été apposé sur l’étal 
de Yannick Gohier, producteur de volailles du Tremblay.
Vendredi 12 mars, sur le marché du Lion-d’Angers. Le premier panneau a été apposé sur l’étal
de Yannick Gohier, producteur de volailles du Tremblay.
© AA

Plus de 150 producteurs commercialisent leurs produits
(volailles, légumes, fruits, fromages…) sur les 90 marchés hebdomadaires de Maine-et-Loire. Mais ils ne sont jusqu’ici pas suffisamment identifiés, si bien que les consommateurs ont parfois du mal à distinguer les producteurs agricoles locaux des revendeurs. C’est ce qu’il ressort d’une étude réalisée par la Chambre d’agriculture 49. Le nouveau panneau “Producteur de pays” va permettre d’y voir plus clair. Il a été créé à l’initiative de la Chambre d’agriculture, du Conseil général et de l’Association des maires, qui tous deux financent l’opération. Les tout premiers identifiants ont été posés vendredi 12 mars, sur des étals du marché du Lion-d’Angers et devraient d’ici peu essaimer dans les autres marchés du département.
Qui pourra s’afficher “Producteur de pays” ? Des producteurs qui s’engagent, à travers un cahier des charges, à vendre principalement leur production. Principalement, parce qu’ils sont autorisés à commercialiser quelques produits d’autres agriculteurs locaux voisins, afin par exemple de compléter leur gamme.  Dans ce cas, l’origine des produits sera clairement identifiée. Et cette origine doit rester locale. « L’identifiant “Producteur de pays” ne pourra pas être utilisé par des producteurs de fruits qui complètent leur étal par des citrons et des oranges », précise Jean-Louis Lardeux, président du pôle Territoires de la Chambre d’agriculture. Sur la pancarte, pourront s’ajouter des logos plus spécifiques :  Bienvenue à la ferme, AB…

Proximité, transparence, valeur ajoutée
Jean-François Cesbron, président de la Chambre d’agriculture, résume la démarche en trois mots : « proximité, transparence, valeur ajoutée ». Proximité, parce que les consommateurs sont de plus en plus demandeurs d’un contact direct avec les producteurs et parce que, d’un point de vue environnemental, on réduit ainsi le nombre de kilomètres entre le lieu de production et celui de de l’achat. Transparence, pour savoir qui fait quoi sur le marché. La création de l’identifiant a été réalisée en concertation avec les commerçants des marchés. Valeur ajoutée, parce que « ce qui nous motive c’est l’économie, l’emploi, la valorisation des produits agricoles », comme le souligne Jean-Luc Davy, président de l’Association des maires de Maine-et-Loire. Beaucoup de producteurs présents sur les marchés emploient un ou plusieurs salariés. Il faut savoir aussi sur les deux dernières années, un tiers des projets d’installation agricole intégrait la vente sur des débouchés de proximité. « La dynamique qui est en train de se créer va dans le sens du Grenelle de l’environnement », ajoute Jean-Luc Davy. La mise en place de ce panneau est aussi une concrétisation très visible du Projet agricole départemental.

S.H.

Renseignements

Une série de réunions a été organisée dans les petites régions du département. La dernière se déroulera à Beaupréau, lundi 22 mars, au CRDAM, Maison de pays, la Loge, à 17 h 30. Pour tous renseignements sur l’identifiant, les producteurs qui n’ont pas pu se rendre aux réunions peuvent contacter Françoise Louis, de la Mission de valorisation des produits et services locaux (Pôle Territoire) à la Chambre d'agriculture de Maine-et-Loire, au 02 41 96 75 72.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Une priorité pour la viabilité de votre entreprise

Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Nouvelles rassurantes pour  le financement des MAEC
Alors que l'instruction des dossiers 2024 est toujours en cours, l'enveloppe pour 2025 est plus conséquente que prévue.
Il est urgent, de penser à vos vacances estivales

Vous avez un projet d'absence de votre entreprise entre le 15 juin et le 15 septembre 2025 ? L'anticipation de votre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois