Aller au contenu principal

Mauges
Produit du coin : une filière de proximité qui séduit le client

67 éleveurs et groupements d’éleveurs livrent leurs produits au Leclerc.

Au rayon traditionnel viande, “Produit du coin” représente 80 % du chiffre d’affaires.
Au rayon traditionnel viande, “Produit du coin” représente 80 % du chiffre d’affaires.
© AA
Une vache de Saint-Lézin, des yaourts de Rablay-sur-Layon, un agneau de Bouchemaine, une salade de La Poitevinière… à côté des produits “made in Taïwan” et des articles standards, le Leclerc de Chemillé joue la carte de la proximité. Ouvert il y a quelques semaines seulement, la grande surface s’inscrit dans la même démarche que quatre autres magasins de la même enseigne : faire de la place aux productions locales(1), situées dans un rayon d’une trentaine de kilomètres. « Les magasins sont indépendants et ont donc une autonomie  par rapport à la centrale d’achat, qui leur permet de traiter directement avec les producteurs locaux », explique Jacky Thomas, de la société TLC qui a mis au point le procédé. Un cahier des charges est signé. En viande, par exemple, c’est la race parthenaise qui a été retenue  « pour ses qualités bouchères », dont on trouvera les avants en steak haché. Pour les veaux,fournis par le groupement des éleveurs du bocage choletais, c’est la garantie d’un élevage sous la mère. Toutes les denrées bénéficient de l’estampille “Produit du coin” et mentionnent clairement le nom de l’éleveur.

Dégustations et animations
Des dégustations seront proposées tout au long de l’année dans les rayons. De plus, des
animations seront organisées régulièrement dans la galerie du magasin. Le contrat annuel engage la grande surface sur un prix et sur des objectifs de volume. « Tant que nous sommes en phase de démarrage », précise Anthony Nivot, le jeune PDG du centre, qui compte sur une montée en puissance rapide. « C’est ma façon de participer au développement agricole local », argumente-t-il. Une démarche qui tombe à pic avec une demande croissante de la part des consommateurs pour ce genre de produits.
M.L.-R.

(1)Production de viande bovine, ovine, veaux, fruits et légumes, crèmerie (lait, fromages, yaourts, œufs, porc, lapin, pigeon, volaille, etc.)
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois