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Effaroucheur
Protéger les tournesols des oiseaux

Le Gaec de la Coudre utilise depuis 3 ans un canon Tonnfort 5 sur ses parcelles de tournesols. Le but : lutter contre les
attaques des
pigeons.

Damien Gohier utilise le canon Tonnfort 5 pour 2 raisons : son efficacité grâce à ses leurres qui simulent le vol d’un rapace et la faible nuisance sonore.

Zéro dégât à déplorer. Le résultat est sans appel. L’efficacité du canon Tonnfort 5 n’est plus à prouver sur l’exploitation du Gaec de la Coudre à St Erblon (53). « Mon technicien était étonné, ce matin, (ndlr mardi 10 mai) de ne constater aucun dégât dans mes parcelles. J’ai un collègue à 1 500 mètres, une semaine après le semis, plus de 50 % de la parcelle avait été attaquée par des pigeons », souligne Damien Gohier. La ferme a implanté 14 hectares de tournesol cette année. Aussitôt le semis réalisé, le 21 avril, l’effaroucheur a été installé. « Il ne faut pas que les pigeons goûtent à la graine. Sinon, c’est fichu... »
 

Lutter contre les pigeons
Ayant la moitié de son parcellaire en Maine-et-Loire, il loue le matériel à la FDGdon 49 (Fédération départementale des Groupements de défense contre les organismes nuisibles). Celle-ci dispose de 7 canons qu’elle met en location à tous les agriculteurs des communes adhérents à la Fédération (lire ci-dessous). Damien Gohier utilise l’effaroucheur Tonnfort 5 depuis 3 ans. « Nous avons un canon traditionnel mais il est beaucoup moins efficace que celui de la FDGdon. Les oiseaux s’habituent. » Positionné verticalement, le canon Tonnfort 5 émet une détonation. Ce qui propulse une cloche et des leurres le long d’un mât de 8 mètres de haut. « Les leurres, lorsqu’ils montent et descendent reproduisent le battement d’ailes de rapaces. » Résultat  : la parcelle est inhospitalière pour les oiseaux. « Avec le double effet, visuel et sonore, il n’y a pas d’accoutumance. »
Cette année, il l’a installé de manière à couvrir les 14 hectares. « Comme le mât est haut, cela permet de couvrir une grande surface. Une année, je l’avais positionné sur une parcelle de 1,2 km de long et je n’avais pas eu de dégâts. » L’effaroucheur est mis en place pendant 3 semaines, « le temps que le tournesol atteigne le stade 4 feuilles. »
L’agriculteur apprécie aussi la faible nuisance sonore du matériel. « La cloche placée sur le mât étouffe le bruit. Mes voisins ne l’entendent même pas ! ». A 1 mètre de distance, le relevé sono-métrique est de 60,2 dB.

Louer plutôt qu’acheter
Cette année, Damien Gohier  a loué l’appareil à commande manuelle « parce que c’était le seul disponible » mais il préfère l’appareil semi-automatique. « Sur le canon, une cellule détecte la tombée de la nuit et le lever du jour. Ce qui permet la fermeture automatique du gaz pour la nuit. » Ce système évite de se déplacer matin et soir pour enclencher le canon.
La location d’effaroucheur à commande manuelle coûte 58 euros par semaine. A cela s’ajoute un forfait de pose et de dépose de 50 euros. Le matériel neuf coûte 2 376 euros. « Si je l’achetais, il me faudrait 10 ans pour le rentabiliser. Et d’ici là, peut-être que les oiseaux se seront habitués à ce type d’effaroucheur... » En plus, Damien Gohier apprécie aussi de ne pas avoir à l’installer et le désinstaller. « Cela nous fait gagner du temps. Et en cas de problème, le technicien se déplace. »
Le Gaec de la Coudre aura payé 224 euros pour protéger sa culture de tournesol. « Au prix du tournesol, cette année, ça vaut le coup d’en prendre soin », sourit Damien Gohier.

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