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Recensement : une photographie de l'agriculture

Depuis le 1er octobre, le recensement agricole a débuté dans les exploitations. Dans le département, 7 340 ont été identifiées par les services statistiques de la Draaf.

Le recensement agricole permet d'avoir une cartographie précise du département et de ses filières. Indispensable pour l'évaluation des politiques publiques, il a débuté le 1er octobre.
Le recensement agricole permet d'avoir une cartographie précise du département et de ses filières. Indispensable pour l'évaluation des politiques publiques, il a débuté le 1er octobre.
© AA

Le recensement agricole bat son plein dans les campagnes ligériennes. Depuis début octobre, et jusqu'à fin avril 2021, les enquêteurs du service statistique de la Draaf se rendent chez les exploitants.


7 340 exploitations identifiées
Opération statistique obligatoire, car considérée d'utilité publique, le recensement agricole a lieu tous les dix ans, et ce dans chaque pays de l'Union européenne. En France, ce sont près de
450 000 exploitations qui ont été identifiées par la Draaf. En Pays de la Loire, ce sont plus de 30 000 exploitations. Enfin, 7 340 exploitations seront enquêtées dans le département. 1 455 recevront la visite d'un enquêteur, et 5 885 via un questionnaire en ligne, nommé "tronc commun". « Il faut bien comprendre que l'on ne connaît pas à l'avance le nombre final d'exploitants dans les territoires. Pour le moment, nous ratissons large afin de n'oublier personne », détaille Claire Jacquet-Patry, cheffe du service régional de l'information statistique et économique des Pays de la Loire. « De même, impossible pour le moment de définir la proportion de ces 7 340 exploitations identifiées qui sont des exploitations professionnelles, et non pas quelques hectares exploités par un particulier ou un retraité agricole. Nous aurons ces informations à la fin du recensement ! ». Toutes les données collectées durant le recensement sont utilisées à des fins exclusivement statistiques, et seront anonymisées. Ces chiffres représentent un atout important pour cerner la réalité de l'agriculture française, à travers différentes échelles. « Les premiers résultats seront connus à la fin de l'année 2021. Ces données sont primordiales afin d'orienter les politiques européennes et nationales envers l'agriculture », appuie Claire Jacquet-Patry.
Un échantillon de 1 455 exploitations du département recevra la visite d'un enquêteur. Les exploitants concernés sont informés par la réception d'une lettre officielle. Dans le département, il y a une vingtaine d'enquêteurs, et 69 dans la région. « Les enquêteurs sont des travailleurs occasionnels de la Draaf. Ils ont été recrutés par zone géographique, et auront de 50 à 150 enquêtes à réaliser d'ici à fin janvier. Ils sont recrutés en raison de leur connaissance du monde agricole et leurs capacités d'écoute et de respect de la confidentialité ». La fin de l'opération consistera à compléter les questionnaires au maximum. 50 % des enquêtes en face à face ont d'ores et déjà été réalisées. Ces enquêtes durent environ une heure et demie en fonction de la taille de l'exploitation.


Outil de transition
Les enquêteurs, tenus au secret professionnel, disposent d'un questionnaire de 34 pages, dont l'objectif est d'approfondir certaines thématiques en fonction des orientations de l'exploitation. Pour les productions végétales par exemple, les données récoltées vont de la basique SAU aux pratiques culturales, l'origine de l'eau, l'agroforesterie... Des volets ont trait également à la commercialisation, au numérique, à la diversification de l'exploitation (gîtes, loisirs, camping...). Le questionnaire en ligne, moins poussé, comporte 28 pages qui permettent à l'exploitant de renseigner les caractéristiques de son exploitation, les différentes productions... Réalisé tous les dix ans, le recensement agricole permet d'avoir une cartographie précise du secteur et de l'ensemble des filières. Réalisé depuis 1955, le recensement est aujourd'hui un outil important pour assurer la transition agroécologique, selon les mots du Ministre de l'agriculture, Julien Denormandie. Cette année dans le questionnaire de nouvelles thématiques font leur apparition, et traduisent des enjeux futurs de l'agriculture : mutations de l'exploitation agricole, engagement dans des démarches environnementales, commercialisation via de nouveaux types de circuits courts...

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