Aller au contenu principal

Environnement
Réglementation : trop c’est trop

Action syndicale concernant la directive nitrates et les zones vulnérables.

Les nouvelles normes de rejets azotés par les vaches laitières nécessiteront, dans certains cas, une adaptation des plans d’épandage.
Les nouvelles normes de rejets azotés par les vaches laitières nécessiteront, dans certains cas, une adaptation des plans d’épandage.
© AA

Les programmes d’actions nitrates sont en cours de révision. Parallèlement, les zones vulnérables seront redessinées d’ici la fin de l’année.

Un programme d’actions illisible
Sous la pression du contentieux européen, des mesures nationales viennent se superposer au programme départemental dès le 1er septembre 2012. Les contraintes sur les périodes d’épandage ne laissent pas aux éleveurs le temps d’adapter leurs pratiques et capacités de stockage. Les nouvelles normes de rejets azotés par les vaches laitières nécessiteront, dans certains cas, une adaptation des plans d’épandage. Et ce n’est pas terminé : dès l’été prochain, de nouvelles modifications vont être imposées, avec un programme régional et non plus départemental. Pour Jean-Marc Lézé, président de la FDSEA, “c’est illisible et impossible à appliquer dans ces délais. Les agriculteurs progressent depuis des années vers une agriculture contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau : plans de fumure, enregistrement, mise aux normes des élevages, bandes enherbées, cultures pièges à nitrates en sont autant d’exemples. Ces efforts doivent être reconnus et encouragés, au lieu de superposer les règles sans assurer une cohérence”.

Extension de zones vulnérables injustifiée
À ce jour, la Dréal propose le classement de la quasi-totalité du Maine-et-Loire (sauf une vingtaine de communes). Pour de nombreux élevages, une augmentation des capacités de stockage des effluents sera nécessaire. Ceux qui sont fragilisés ne pourront pas effectuer ces travaux, d’autant plus en l’absence de certitude sur des financements possibles. Il y a aussi des inconnues concernant les impacts sur les pratiques en cultures spécialisées.
Ce projet est d’autant plus incompréhensible sur le terrain que la qualité de l’eau ne s’est pas dégradée. “Nous déplorons que seules les données défavorables soient mises en avant par l’administration de Bassin, et qu’un seul point au-dessus de la norme conduise au classement de secteurs très vastes. La méthode d’analyse telle qu’elle est appliquée aujourd’hui conduirait à un classement incompris par les agriculteurs”, précise Pascal Laizé, responsable environnement de la FDSEA.
Enfin, le bilan environnemental doit être pesé. Des prairies risquent d’être retournées au profit des cultures, ou bien abandonnées à la friche. C’est contradictoire avec l’objectif de maintien des prairies pour la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité des bocages.
La profession a alerté les administrations depuis le début de l’année, mais le projet d’étendre la zone vulnérable est, pour l’instant, maintenu.

Marie Calmejane, FDSEA
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois