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Viticulture
Réguler les volumes en rosé

Laurent Ménestreau remplace Patrice Laurendeau à la présidence de la Fédération viticole Anjou Saumur.

Laurent Ménestreau.
Laurent Ménestreau.
© AA

La présidence de la Fédération viticole Anjou-Saumur semble une continuité dans le parcours de Laurent Ménestreau. Tout juste élu président, il côtoie la fédération depuis longtemps. “J’ai été à la vice présidence pendant quatre ans avec Pierre Aguilas et dix ans auprès de Patrice Laurendeau”, explique-t-il. Il est aussi secrétaire de la Cave des vignerons de Saumur et membre du conseil exécutif de l’interprofession InterLoire.

Dernier chantier en cours pour la fédération ? “La mise en place de volume complémentaire individuel en rosé”, explique le nouveau président. Avec une production moyenne de 300 000 hectolitres, le rosé en Anjou constitue une appellation à volume. “La moindre fluctuation du volume a un impact sur le marché. C’est pour cette raison que nous souhaitons que cet outil de régulation stabilise le marché.” L’objectif étant qu’il soit expérimenté pour la vendange 2014. “En sachant que cela dépendra de la quantité et de la qualité de chaque récolte.” Concrètement, cela se traduirait par des moyens de stockage individuels. Les années de petites vendanges, les viticulteurs pourront mettre sur le marché ces quantités. “L’outil permettrait d’être en adéquation avec la demande du marché.”

Relation avec InterLoire

L’interprofession ne fait pas consensus auprès de toute la profession. “Certains ne voient que la facture et pas les actions menées. à la fédération, nous sommes la courroie entre viticulteurs et  InterLoire.” Pour une meilleure compréhension du rôle de l’organisme, la fédération organisera tous les mois une réunion dans les différents secteurs de l’appellation. “Cela permettra d’instaurer un dialogue plus direct avec nos adhérents. Comme chaque région a ses spécificités, les discussions pourront se faire autour des problématiques de chacun.”

Autre sujet qui tient à cœur à la fédération : le renouvellement des élus. “La taille de nos entreprises a changé, elles se sont agrandies, elles demandent davantage de travail. Alors quand un jeune souhaite s’engager, cela lui demande beaucoup d’organisation”, reconnaît le viticulteur. La fédération met en place une formation pour ces futurs responsables. “Il faut prendre des responsabilités tôt. Moi-même, j’ai débuté à 20 ans en devenant président de CCJA.” Grâce à cette formation, les nouveaux élus auront les clés “pour mieux défendre nos intérêts face à des interlocuteurs importants”. Même si l’engagement prend du temps, Laurent Ménestreau y voit un intérêt : “l’enrichissement personnel et l’ouverture d’esprit.”

H.R.

Domaine épinay

En EARL avec sa femme et son fils, le viticulteur Laurent Ménestreau est installé depuis 1985 sur 35 hectares de vignes en appellation Saumur sur la commune de Pouançay dans la Vienne.



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