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ECOPHYTO
Résultats encourageants en polyculture et grandes cultures

Le travail des agriculteurs et des ingénieurs du réseau porte ses fruits.

En polyculture élevage, la présence de prairies dans le système favorise les performances.
En polyculture élevage, la présence de prairies dans le système favorise les performances.
© AA

En Pays de la Loire, 16 groupes Dephy Ferme du plan écophyto sont constitués dans les secteurs de la polyculture élevage et des grandes cultures. Ce qui représente 142 exploitations suivies. Un point d’étape a été fait, le 19 décembre aux Ponts-de-Cé. Les résultats présentés, pour les deux premières années d’accompagnement  sont plutôt encourageants : “le travail réalisé depuis 2011, par les  binômes agriculteur-ingénieur réseau porte déjà ses fruits”, a souligné Innocent Pambou, de la Chambre d’agriculture 49, ingénieur territorial Dephy. Preuve en est : l’évolution des IFT, Indices de fréquence de traitement. Les systèmes de production qui ont démarré la démarche avec des IFT basses maintiennent ce niveau. Un constat important pour les ingénieurs, qui vont pouvoir s’appuyer sur ces systèmes “qui marchent” pour communiquer.

Evolution positive

Quant aux exploitations les plus dépendantes à l’agrochimie, qui partaient avec un haut niveau d’indice de fréquence de traitement, elles ont baissé leur consommation de produits phytos de 12 % en moyenne sur 2011 et 2012. Comment y parviennent-elles ? Par une combinaison de techniques culturales associant des stratégies de substitution et de reconception des systèmes de culture, explique le réseau Dephy.

Performances économiques

Mais la réduction des traitements n’est pas le seul critère pris en compte. Le réseau Dephy a cherché à savoir quelles fermes sont à la fois économes en phytos et performantes du point de vue économique. En Pays de la Loire, 20 % des systèmes de culture, à leur entrée dans le réseau écophyto, sont définis comme Scep. Par Scep, on entend Systèmes de cultures économes en produits phytosanitaires et performants économiquement.

Quelques tendances se dégagent : en grandes cultures, ce sont dans les situations de rotations longues que le nombre d’exploitations performantes est le plus élevé. En polyculture élevage, la présence de prairies dans le système favorise les performances.

 


S.H.


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