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Réussir la collecte en toute sécurité

Si la météo s’y prête, les premières orges devraient être récoltées dès la semaine prochaine. Les coopératives s’organisent pour assurer la collecte en maintenant les gestes barrières.

Cette année, sur les sites de collecte de Terrena, les agriculteurs n’auront pas accès au local pont à bascule.
Cette année, sur les sites de collecte de Terrena, les agriculteurs n’auront pas accès au local pont à bascule.
© AA

« Les premières orges pourraient être récoltées fin de semaine prochaine dans le Saumurois », estime David Métayer, agriculteur à Louresse-Rochemenier et membre de la commission céréales de Terrena. Les principales coopératives du Maine-et-Loire, Terrena et la CAPL, se préparent à une saison particulière pour la moisson 2020. Au-delà de la récolte qui s’annonce un peu précoce, elles s’organisent pour limiter les risques de contact en adoptant les règles de barrière sanitaire nécessaires tout au long de la chaîne de collecte des céréales.

150 personnes mobilisées à la CAPL
A la CAPL, 150 personnes sont mobilisées pour assurer la collecte sur les 35 sites de collecte du département (dont 8 de stockage). Port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique à disposition, distanciation sociale... Toutes les dispositions connues sont prises. « L’ensemble des salariés sont formés aux gestes barrières, explique Patrick Brémaud, directeur adjoint de la CAPL.  Un cas de Covid-19 dans nos équipes serait la pire des choses. » Concrètement, les échantillons de grains seront déposés dans des bannettes et traités en une seule fois. Et les bons de livraison ne seront pas signés. Autre mesure : les apporteurs devront au maximum  rester dans leur véhicule. Le directeur adjoint craint que ces dispositions ralentissent le rythme de la collecte. « A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Mais on ignore encore comment vont se comporter nos apporteurs, souligne Patrick Brémaud. On va leur demander de prendre des précautions particulières alors que eux n’ont pas connu les 2 mois de confinement. »
En temps normal, une collecte dure 3 semaines. Mais une seule semaine est très intense. « Les premières semaines vont nous permettre d’apprendre à travailler dans ces nouvelles conditions. » Le directeur adjoint espère aussi que d’ici les semaines à venir les règles seront assouplies.

Juste des réflexes à prendre
Terrena a mis en place les mêmes dispositifs pour la sécurité de ses salariés et de ses adhérents. « Nous aménagerons les extérieurs pour  le transfert de tous les documents », explique David Métayer. Ainsi, les documents ne seront pas donnés en main propre. « Les adhérents n’auront pas accès au local pont à bascule. » Terrena prévoit une communication auprès de ses adhérents pour expliquer ces changements d’habitude. Optimiste, le coopérateur estime que la cadence de la collecte ne sera pas perturbée. « Ce sont juste des réflexes qu’il faut prendre... » Cette année, 86 saisonniers ont été recrutés. La plupart des étudiants. « C’est moins que les autres années car la coopérative enregistre moins de surfaces en céréales et en colza », en raison des conditions difficiles de semis, cet hiver. Ils seront, quand même, 213 pour assurer la collecte sur les 74 sites que compte la coopérative.
 

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