Aller au contenu principal

Agriculture de conservation
Riches échanges autour de l’agriculture de conservation des sols

Une journée sur l’agriculture de conservation, organisée par la Chambre d’agriculture, a rassemblé une cinquantaine de personnes le 21 septembre à Andard.

 

Des ateliers participatifs ont été organisés au Gaec Via Lactea à Andard. Ici, un groupe sur une parcelle en double couvert.
© AA

“Et si nous cultivions l’agriculture de conservation ?” Tel était le thème de la journée orchestrée par la Chambre d’agriculture. Celle-ci anime à ce jour 25 groupes sur l’AC dans les Pays de la Loire, ce qui représente 300 agriculteurs. « L’idée est qu’ils puissent se rencontrer et échanger lors d’une journée inter-groupe. C’est la première que nous organisons », explique Virginie Riou, conseillère Chambre d’agriculture. 12 groupes, pour une cinquantaine de personnes, étaient représentés mardi, malgré la concurrence des chantiers d’ensilage.
Une journée au format un peu inédit, avec des ateliers participatifs qui permettent à chacun d’apporter des solutions, de partager leurs expériences sur plusieurs thématiques : la captation du carbone en interculture, la  réussite d’une culture dans un couvert permanent, l’implantation du maïs en semis direct, ou encore l’intégration de plus de biodiversité à l’échelle de l’exploitation.


Recherche d’efficacité
Les participants étaient reçus par Jean-Michel Diard, du Gaec Via Lactea, qui a intégré le groupe Semis direct sous couvert (SDSC) il y a 7 ans. Ce Gaec compte 3 associés et une salariée, sur 147 hectares. Il élève des vaches laitières, avec une partie du lait transformée en fromages. Il a une activité de ferme pédagogique et a installé un méthaniseur à la ferme à l’été 2020.
« Nous sommes entrés dans l’agriculture de conservation car nous voulions garder la même production tout en baissant les intrants, explique Jean-Michel Diard. Nous voulions simplifier notre système car nous avons besoin de beaucoup de temps pour tous nos ateliers. Nous cherchions l’efficacité ».


Moins d’eau dépensée
Les effets du changement de pratiques ? Une biomasse assez élevée : « le taux de matière organique a augmenté sur les premiers centimètres et le sol est vachement plus facile à travailler », souligne l’agriculteur. Une économie d’eau : « Nous avons gagné deux tours ! ». Une consommation de fioul divisée par 2, des frais de mécanisation réduits de 20 %. Un IFT (indice de fréquence de traitement) en-dessous de la référence régionale, avec des niveaux très bas en herbicides. Le tout, pour des rendements « qui n’ont pas bougé ».
à présent, l’agriculteur, qui avance pas à pas, doit encore « se faire la main sur les couverts permanents », et systématiser le semis direct des cultures de printemps. Il doit aussi arriver à trouver un bon équilibre dans la répartition de ses couverts végétaux entre leurs différentes destinations : le sol, les animaux, et le méthaniseur.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Rentrer les raisins au plus vite 

Les vendanges ont débuté le 19 août au Domaine Vignes Biche, une exploitation viticole familiale de Vaudelnay. Une année…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois