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Élevage
S’adapter aux changements

Bien perçu par ses adhérents, Bovicap conseils veut répondre mieux encore à l’évolution des exploitations.

Les éleveurs à l’écoute des résultats de l’enquête faite par Bovicap conseils.
Les éleveurs à l’écoute des résultats de l’enquête faite par Bovicap conseils.
© AA
Les résultats d’une récente enquête adressée aux adhérents de Bovicap conseils permettent d’approcher les attentes des éleveurs en matière de conseils techniques, mais aussi d’entrevoir les contours des évolutions possibles au niveau des exploitations. Qu’il s’agisse des producteurs de lait ou des éleveurs de viande, une chose est certaine. Ceux qui ont répondu à l’enquête adressée par Bovicap conseils ont bien l’intention de
rester agriculteurs. À 96 %, les éleveurs de viande déclarent « non envisageable » d’arrêter de produire de la viande. Ils sont 89 % à envisager « fortement » ou « moyennement » d’en tirer une plus forte valeur ajoutée, ce qui traduit une orientation vers les démarches de qualité. L’association avec un tiers ou le salariat n’est envisageable que dans un cas sur quatre ou sur cinq.
Chez les laitiers, la progression du prix du lait ces derniers mois et les perspectives haussières plaident en faveur d’une spécialisation : à 87 %, ils envisagent fortement ou moyennement d’augmenter les quotas et à 68 % d’accroître les surfaces cultivées. Ils ne sont plus que
14 % à regarder vers une autre production. À noter que seuls 5 % sont équipés en robot de traite et qu’ils ne sont que 6 % à en envisager l’équipement.
59 % d’entre eux se sont faits à l’idée de produire du lait sans aide laitière, mais le recours à l’association ou au salariat est repoussée respectivement à 65 et 73 % des cas.
M. L.-R.

Interview de Dominique Davy, président de Bovicap conseils

Une forte demande de spécialisation

En production laitière, on constate que les éleveurs souhaitent aller vers plus de spécialisation. Quel soutien peut leur apporter Bovicap ?
Dominique Davy : Des formations de groupes se mettent en place, notamment sur la nutrition, à l’image de ce qui a été évoqué dans les assemblées de producteurs : essais sur les gains de temps, efficacité de la ration, etc.

En production de viande, 72 % envisagent de renforcer leur troupeau de vaches allaitantes, mais ils sont 37 % seulement à souhaiter augmenter la taille de l’atelier
d’engraissement.
Quel commentaire vous inspire ce résultat ?

Premier constat : le troupeau allaitant va se maintenir, voire augmenter. C’est bon signe. Ensuite, par rapport à l’engraissement, il faut
relativiser les chiffres. Je pense que des éleveurs
attendent une stabilité du marché un peu difficile depuis deux ans, et aussi un contexte sanitaire plus clair, concernant la FCO. Il y a de véritables opportunités pour des ateliers d’engraissement. Notre visite de mardi dernier au Gaec de l’Élan l’a bien montré : l’atelier bien conçu de 100 taurillons, en contrat avec un groupement, est assorti d’une sécurité de revenu.
 
Comment envisagez-vous de répondre aux attentes exprimées par les éleveurs ?
Le conseil va se spécialiser en production laitière. L’importance de la relation sol-animal conduit à des plans de fumure, des plans prévisionnels des cultures. La demande est forte aussi en terme de certification. Des techniciens vont s’y former. Bovicap conseils sera opérationnel sur ces domaines début 2008.

Recueilli par M. L.-R.
Repères
L’enquête a enregistré un taux de retour de 38 % en éleveurs de race à viande et de 41 % chez les producteurs de lait. Dans les deux cas, la moyenne d’âge est de 43 ans pour une SAU moyenne d’un peu plus de 90 hectares en lait et de 92 hectares en viande. Pour 20 % d’entre eux, les éleveurs de viande sont en Gaec et 39 % en EARL. La proportion passe à 40 % chez les laitiers qui sont à 34 % en EARL.
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