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Sanitaire
Santé des animaux : le GDS a beaucoup reversé aux éleveurs

Forte activité cette année sur l’IBR, la BVD et la paratuberculose.

La baisse du nombre de bovins inscrits (-3 % ) et la forte hausse des aides reversées pour des maladies, ajoutées au coût de la filiale Farago (dératisation, qualité de l’eau…) ont pesé sur les comptes du GDS.
La baisse du nombre de bovins inscrits (-3 % ) et la forte hausse des aides reversées pour des maladies, ajoutées au coût de la filiale Farago (dératisation, qualité de l’eau…) ont pesé sur les comptes du GDS.
© Réussir/Michel Portier

En assemblée générale mardi à Angers, le GDS a dressé le bilan de l’année 2009-2010 : année marquée par un important besoin d’aides pour les élevages, qui a contribué à mettre le budget de la structure en déficit. Alors que la FCO a disparu très rapidement du département, on a constaté une résurgence d’autres maladies, au premier rang desquelles l’IBR, la BVD et la paratuberculose. Même si l’activité peut naturellement varier selon les années, le GDS n’exclut pas de conditionnaliser les aides à l’avenir, par «  un recentrage sur les  aides les plus efficaces et incitatives », a précisé Jean-Claude Coste, président. Il s’agirait de tenir compte, dans le versement des aides, de la façon dont l’éleveur maîtrise le sanitaire dans son élevage. 

L’IBR : 4,5 % d’élevages infectés
Le mois dernier, un cas d’IBR a été détecté dans le lait de collecte d’une des exploitations représentées sur le Space par une vache. Par principe de précaution, les éleveurs présents au salon ont dû mettre en place un protocole de quarantaine (600 animaux concernés, venant de 45 départements). Cet épisode a interpellé sur l’actualité de cette maladie, qui fait de nouveaux cas chaque année et qui a connu une sévère recrudescence en 2009-2010 (200 élevages positifs). On a trouvé en Maine-et-Loire, parmi les nouveaux infectés, des élevages auparavant qualifiés, parfois avec des bovins de forte valeur génétique.  On a vu, chez certains, l’apparition de signes cliniques très marqués. Résultat, le volume d’aides reversées aux éleveurs par le GDS est deux fois plus important que prévu : près de 44 000 euros au total. Le GDS souhaite fortement faire évoluer le pourcentage d’élevages certifiés indemnes qui est aujourd’hui de 75 %. Il a mis en place des visites systématiques des élevages nouvellement positifs avec des enquêtes épidémiologiques.

La BVD : demande de dépistage obligatoire

Le budget BVD a également fortement augmenté, de l’ordre de + 34 % par rapport à l’exercice précédent, avec 132 000 euros d’aides financières distribuées. 97 élevages sont en suivi, dont 51 nouveaux cette année. La maladie des muqueuses a eu de très graves conséquences sur certains élevages. Le GDS a fait, lors de l’assemblée générale, une demande à l’administration en vue d’un arrêté préfectoral qui rendrait obligatoire le dépistage de la maladie dans tous les cheptels, lait et viande. À ce jour, seuls les élevages adhérant au GDS doivent remplir cette obligation.

La paratuberculose
Avec 126 000 euros d’aides, la hausse est de 23 %, principalement due à l’augmentation de la taille des cheptels et du nombre d’analyses réalisées, dont les frais sont financés à hauteur de 50 % par le GDS.

La FCO : disparition totale
La campagne de vaccination obligatoire a permis de faire disparaître complètement la maladie et du Maine-et-Loire, et du territoire national. En Maine-et-Loire, pour rappel, il y a eu, en 2008, 372 cas  (et 33 000 en France). Pour la campagne 2010-2011, on se dirige vers une prophylaxie volontaire, réalisable par l’éleveur, excepté pour l’export. Jean-Michel Chappron, directeur de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), a toutefois appelé à la vigilance et à la responsabilité des éleveurs : « Si on ne continue pas à vacciner correctement, il y a un fort risque de voir la maladie réapparaître ».

Section porcine
Elle poursuit son travail de lutte contre le SDRP, avec un objectif, à terme, d’éradication. La vigilance est maintenue quant à la maladie d’Aujesky, dont deux cas sont apparus dans le Sud-Ouest de la France.

S.H.

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