Aller au contenu principal

Interview
S’épanouir dans l’élevage laitier

Lydie Robert témoignera, avec d’autres éleveurs, à la journée lait, mardi 13 mars à La Pommeraye.

Lydie Robert, 37 ans, est agricultrice à Angrie, en EARL avec son mari.
Lydie Robert, 37 ans, est agricultrice à Angrie, en EARL avec son mari.
© AA

Le thème de la journée Lait de la Chambre d’agriculture est, cette année, “L’art de vivre et de produire”. Comment conciliez-vous la  gestion de l’exploitation et la vie de famille ?
Lydie Robert : J’ai choisi de travailler sur l’exploitation agricole plutôt que de poursuivre les études que j’avais entamées dans le domaine médical. Ce qui importait avant tout pour moi, c’était de profiter le plus possible de mes enfants, d’être présente. Je me suis dis que cela ne serait pas forcément conciliable avec le métier d’infirmière. Aujourd’hui le travail d’agricultrice me permet d’aller au rythme des enfants, et non de leur imposer celui des adultes, ce qui est très important à mes yeux.

Comment vous organisez-vous, au quotidien, pour le travail d’astreinte ?
Sur l’exploitation, je m’occupe plus particulièrement des génisses et du poulailler label, et également de la gestion administrative, ce qui me permet d’être présente le matin pour m’occuper des enfants et le soir à l’heure des devoirs. J’assure la traite plutôt en période de vacances scolaires.
Avec mon mari, nous avons monté une Société civile laitière avec un autre éleveur à l’arrivée de notre quatrième enfant, il y a cinq ans. Cette nouvelle organisation nous permet d’alléger le temps de travail. Nous n’assurons la traite qu’un dimanche soir sur deux, par exemple. Nous partons une semaine en vacances l’été l’esprit plus serein. Nous essayons d’optimiser le potentiel des vaches au maximum pour avoir moins de vaches à traire. Elles produisent à ce jour 9 000 litres de lait.

L’équilibre famille-travail n’est-il pas difficile à maintenir ?
Il faut jongler sans cesse pour trouver cet équilibre. Notre métier comporte des imprévus, des urgences, notre emploi du temps n’est pas régulier. Il y a aussi le fait que les enfants nous voient toujours au travail et peuvent subir les soucis professionnels. Mais j’apprécie par dessus tout la liberté que procure le statut de chef d’entreprise et je trouve la gestion très intéressante. 

Comment envisagez-vous la fin des quotas ?
Nous sommes en plein questionnement. Nous verrons au fur et à mesure, nous trouvons bien la manière de nous y adapter. L’exploitation n’est pas figée, elle est encore appelée à évoluer, toujours en lien avec la vie de famille. Le but est de toujours monter des projets et ne pas se sentir, en aucun cas, prisonnier de son travail.

Recueilli par S.H.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois