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Session Pac à Saumur

Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac. Ils réclament un budget en hausse et un recentrage des aides sur l'actif agricole.

"Encourager et stimuler la production agricole". Tel est l'objectif de la Pac selon Jeunes Agriculteurs. "Et il doit le rester, affirme le président du syndicat national Pierrick Horel, à l'issue de la session organisée à Saumur du 1er au 3 avril. Au moment où l'arme alimentaire est brandie dans le monde, il faut se donner les moyens d'assurer notre souveraineté dès le prochain budget de la Pac, sinon, il sera trop tard". Un budget que Jeunes Agriculteurs réclame en hausse, "pour s'ajuster à l'inflation et répondre aux nombreux défis, dont le renouvellement des générations" (lire Anjou Agricole du 28 mars), en le fléchant particulièrement sur l'actif agricole. Mais un budget qui nécessitera de nouvelles ressources.

Des outils des gestion des risques

Outre l'harmonisation des plans stratégiques nationaux, Jeunes Agriculteurs soutient les programmes opérationnels. "Ils doivent devenir l'outil numéro un au service de la structuration des filières, déclare Margot Megis, membre du conseil d'administration. Ils doivent intégrer les aides couplées : des aides qui peuvent être majorées en fonction de mesures structurantes (contrats d'avenir, soutien jeunes agriculteurs)". Sur le volet gestion des risques, le syndicat demande un renforcement des dispositifs assurantiels et la mise en place de fonds mutuels sanitaires et climatiques. "Concernant les risques économiques, nous réclamons des mesures de régulation de marché via trois mécanismes, déclare l'agricultrice. Le premier étant un instrument de stabilisation des revenus, à l'initiative des filières. Ensuite, un système de stockage pour retirer des produits du marché ou les réorienter vers d'autres débouchés. Enfin, un système de quotas à l'initiative des filières".

Soutien des zones intermédiaires

Pour faire face à des contraintes naturelles et/ou climatiques, certaines zones ont besoin d'un soutien ciblé."Les zones intermédiaires sont souvent oubliées dans les dispositifs d'aide, déplore Maxime Buzard, membre du bureau JA national. Nous réclamons une meilleure reconnaissance de ces territoires et la mise en place de soutiens spécifiques". Un groupe de travail est d'ailleurs relancé sur ce sujet à l'échelle nationale.

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