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Simulation d'un foyer d'influenza aviaire en Anjou

Le nouveau plan Orsec de lutte contre les épizooties, validé fin 2014, a été testé mardi 26 avril. Les services de l'Etat ont simulé un cas d'influenza aviaire sur une exploitation avicole du Segréen.

En cas de détection d'un cas d'influenza aviaire sur une exploitation, des rotoluves sont mis en place par une entreprise spécialisée. Le rotoluve permet de désinfecter les voitures à chaque entrée et sortie de zone contaminée. Il se constitue de désinfectant et de paille.
En cas de détection d'un cas d'influenza aviaire sur une exploitation, des rotoluves sont mis en place par une entreprise spécialisée. Le rotoluve permet de désinfecter les voitures à chaque entrée et sortie de zone contaminée. Il se constitue de désinfectant et de paille.
© AA

Un cas d'influenza aviaire en Maine-et-Loire détecté ? Que feraient alors les services de l'Etat ? La préfecture du Maine-et-Loire a choisi cette maladie pour tester le nouveau plan Orsec de lutte contre les épizooties. Le plan a été validé en décembre 2014. L'exercice s'est déroulé mardi 26 avril dans une exploitation avicole près du Lion-d'Angers.
Le scénario ? L'éleveur s'alarme de symptômes des volailles de son élevage : troubles respiratoires, fièvre... Jeudi dernier, il appelle son vétérinaire sanitaire. « Celui-ci confirme les symptômes cliniques de l'influenza aviaire, il contacte alors la DDPP », explique Didier Boisseleau, directeur départemental de la protection des populations, en charge de l'exercice. Des fluides corporels sont alors prélevés sur les animaux vivants dès le vendredi. Les prélèvements sont analysés dans un laboratoire régional, à Nantes.

Barrières sanitaires
« Si le résultat est positif, les prélèvements sont à nouveau analysés par le laboratoire de référence de la maladie à Ploufragan, en Bretagne. » Dans l'exercice, les résultats positifs pour un cas de H5N1 sont communiqués lundi à la DDPP. « Dès que nous avons la confirmation du cas d'influenza aviaire, nous procédons au blocage de l'exploitation. » Le but : éradiquer le virus. Dans le scénario angevin, l'exploitation a 4 bâtiments de poulets labels. Vu la disposition des bâtiments, aucun risque n'est pris. « Tous les animaux seront abattus. » Mais avant, des mesures de biosécurité sont mises en place.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans L'Anjou agricole du 29 avril 2016.

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