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Sival d'Angers : coût du travail et recrutement au cœur des débats

Mardi 15 janvier, à l’occasion du Sival, la FNSEA a tenu, aux côtés de responsables de cultures spécialisées, une conférence sur le thème de l’emploi animée par le président de la Commission emploi FNSEA, Jérôme Volle.

De gauche à droite : Jean-Marc Lézé, Président de la FRSEA Pays-de-la-Loire, Claudine Oger, horticultrice-pépiniériste, Jérôme Volle, président de la Commission emploi FNSEA et David Maugin, viticulteur.
De gauche à droite : Jean-Marc Lézé, Président de la FRSEA Pays-de-la-Loire, Claudine Oger, horticultrice-pépiniériste, Jérôme Volle, président de la Commission emploi FNSEA et David Maugin, viticulteur.
© AA

La table ronde menée par Jérôme Volle intitulée “L’emploi au cœur de la compétitivité des  exploitations agricoles spécialisées” divisée en trois parties a d’abord porté sur le coût du travail, puis sur la négociation de la Convention collective nationale et, enfin, sur les difficultés de recrutement.

Le président de la commission emploi de la FNSEA a rappelé l’importance de venir dans des salons tels que le Sival qui représente une économie vivante en constante recherche de salariés : « la mécanisation ne peut résoudre l’ensemble des problématiques et c’est l’emploi qui  permet de les résoudre ».
La production agricole française représente 131 000 salariés permanents, 926 000 contrats courts, ce qui fait d’elle le premier employeur des jeunes étudiants en milieu agricole ou non.

Jean-Marc Lézé, a quant à lui, présenté les chiffres propres à la région des Pays-de-la-Loire : « 10 500 employeurs, et quasiment une exploitation sur deux  emploie de la main-d’oeuvre (permanente ou saisonnière) ».


Exonérations patronales
Le combat de la FNSEA à propos des dernières évolutions législatives (réduction travailleurs occasionnels et CICE), aux cotés de ses partenaires locaux, a donc représenté un grand intérêt. Selon Jérôme Volle, « le combat était juste, légitime et nécessaire ». Le combat ne fait que commencer puisque la reconduction du dispositif TODE n’est prévue que jusqu’en 2020.


Diffi cultés de recrutement

Malgré un fort besoin de salariés, le coût du travail en France reste un frein comparé aux
autres pays européens. Cependant, Jérôme Volle a rappelé la « compétitivité de l’agriculture française en termes d’innovations et de compétences ». Les difficultés de recrutement se sont intensifiées au cours de l’année 2018 notamment pour la cueillette et les vendanges.


J.O.

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