Aller au contenu principal

Veaux de boucherie
Soigner les veaux pour obtenir une viande de qualité

Le GIE Les Vitelliers a organisé, fin octobre, une visite de l’élevage de veaux de boucherie de Marie Bossoreille à Montreuil-Bellay. L’occasion de présenter leur travail aux représentants du distributeurs Système U Ouest.

veaux de boucherie

C'est grâce à une opportunité que Marie Bossoreille s'est installée en 2016 à Montreuil-Bellay. « C’est mon conjoint qui avait monté ce projet d’atelier de veaux de boucherie, mais il a eu l’opportunité de reprendre des terres pour son exploitation. » Comme le projet était déjà bien abouti, il lui a proposé de le reprendre. « A l’époque, j’étais salariée dans un élevage caprin. Je faisais beaucoup de route pour aller travailler », souligne la jeune femme. Avant de s’installer, elle a aussi travaillé en tant que soigneuse au centre de recherche et d’innovation de Denkavit. Aujourd’hui, elle élève, sous 3 tunnels, 400 veaux de boucherie avec l’intégrateur Denkavit. « Au départ, je n’en avais que 280. Mais cela ne permettait pas de m’assurer un revenu convenable. C’est pour cette raison que j’ai agrandi mon bâtiment en 2018 pour pouvoir accueillir 120 animaux supplémentaires. »
 

Gérer son temps librement
Ce qu’elle apprécie dans son travail ? « Pouvoir gérer mes horaires comme je le souhaite. Mon installation m’a permis de gagner en confort de vie. » Le matin, la jeune femme travaille impérativement pour alimenter les veaux de 5 h à 7 h30 et le soir de 16 h à 18 h 30. « Après, je passe la journée pour surveiller l’état des animaux. » Le troupeau est aussi suivi par un technicien du groupe Denkavit. Il passe une fois par semaine.
L’élevage de veaux demande de l’attention au quotidien. Les veaux sont nourris avec du lait et un aliment fibreux.
La ration varie en fonction de leur âge et de leur état d’engraissement. L’aliment solide contribue au bon fonctionnement de la panse.
Un des éléments essentiels pour la bonne santé des veaux : la ventilation. « Il ne doit pas y avoir de courant d’air dans le bâtiment. Sinon les veaux tomberaient malades. L’air doit être renouvelé en permanence », explique Marie Bossoreille.
Avec Denkavit, l’éleveuse limite au maximum l’usage d’antibiotiques. « En moyenne, les éleveurs arrivent à ne pas dépasser les frais vétérinaires de 18 euros /veaux/bande pendant toute la période d’engraissement, explique un des vétérinaires de Denkavit. On intervient plus en prophylaxie que pour prescrire des traitements antibios. On agit grâce aux mesures de biosécurité, au plan d’alimentation... »

Limiter la présence de fer
Denkavit est particulièrement vigilant pour satisfaire la principale demande du consommateur : avoir une viande claire. La couleur de la viande est liée à la présence de fer dans l’organisme du veau. C’est pour cette raison que dès la conception du bâtiment et de ses aménagements, « tout a été choisi pour éviter d’avoir du fer parasite dans le bâtiment. Tout est en inox ou en plastique », explique un des techniciens Denkavit.
Pendant la période d’engraissement, le taux de fer est contrôlé avec 3 prises de sang. « Ce taux doit quand même être suffisamment élevé pour que l’animal ne soit pas anémié. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Signes cliniques de la maladie sur la peau et les trayons.
Une situation évolutive en Savoie

La situation n'est pas encore stabilisée en Savoie avec 47 foyers de DNC au 28 juillet. Elle n'est pas inquiétante pour le…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

L'ensileuse de la Cuma de l'Avenir de Saint-Georges des Gardes avance dans une parcelle irriguée de l'exploitation de Simon Martin, mardi. 
Des maïs très secs dans les silos 
Avec des taux de matière sèche qui avancent vite, les ensilages de maïs ont bel et bien commencé en Maine-et-Loire. Reportage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois