Aller au contenu principal

Sommet de l'élevage/FCO : Xavier Beulin sur place avant l'ouverture

Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a estimé, le 5 octobre, qu'il fallait venir économiquement en aide aux éleveurs qui ne peuvent pas vendre leurs broutards en raison des mesures de confinement imposées dans le cadre de la gestion de l'épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO).

Xavier Beulin, Président de la FNSEA.
Xavier Beulin, Président de la FNSEA.
© PAMAC
Lors d'une visite chez un éleveur de vaches allaitantes à Celles-sur-Durolle (Puy-de-Dôme), le président de la FNSEA a demandé des aides pour les éleveurs touchés. « Face à cette crise sanitaire, il faut faire en sorte qu'on trouve aussi quelques moyens pour apporter un complément à ces éleveurs », a déclaré M. Beulin.


Selon lui, ces indemnisations pourraient être prises en charge au niveau départemental.  « On ne va pas non plus multiplier les dispositifs. Il faut absolument que ces situations soient étudiées dans les cellules d'urgence déjà mises en place dans les départements. On verra ensuite avec quels moyens, mais on peut pas laisser les éleveurs dans cette situation », a insisté M. Beulin.


Le président de la FNSEA a par ailleurs estimé que le dossier de la FCO pourrait être porté devant les instances européennes. « On a des services sanitaires en France qui font très bien leur travail mais on aimerait que ça soit aussi le même cas ailleurs en Europe. Ce serait étonnant que la FCO s'arrête aux frontières du Rhin, des Alpes ou des Pyrénées », a-t-il poursuivi.  « Si l'Europe était reconnue avec la FCO sur son territoire, cela exclurait déjà toutes les contraintes de circulation d'animaux existantes au sein de l'Union européenne. Et on se serait déjà enlevé une belle épine dans le pied. Il faut y réfléchir », a-t-il encore souligné.
La surveillance programmée a pris du retard

Marc-Henri Cassagne, directeur des Groupements de défense sanitaire (GDS France), rapporte le 5 octobre que les membres des GDS « sont très sollicités » et ont un rôle d’information et d’explication auprès des éleveurs avec de nombreux appels. « Sur le terrain, la pression est forte », confirme Marc-Henri Cassagne. Pour lui, « il s’agit de trouver des solutions pour remettre de l’activité en zone réglementée. Nous ne sommes pas dans le secret des Dieux [ministère de l'Agriculture, ndlr]. Nous sommes tous dans l’urgence. Nous faisons confiance au ministère pour dégager un peu de temps pour réfléchir à l’avenir » de la situation.
GDS France préconise cependant de ne pas attendre les résultats de la surveillance programmée pour anticiper. Ainsi, GDS France « considère que, sans attendre les résultats définitifs de la surveillance programmée sur toute la France, il convient d’étudier les différents scénarios possibles (passage ou non de toute la France en zone réglementée) et de dégager les mesures à prendre selon les cas pour favoriser une reprise sécurisée de l’activité économique ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois