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Économie
Soutenir l'activité et accroître l'épargne

Des résultats en hausse pour la caisse régionale de Crédit agricole.

De gauche à droite : Jérôme Brielles directeur de l’espace professionnel, banque privée, Jean-Louis Roveyaz, président régional, Christophe Noël, directeur général et Bernard Lacoste, directeur financier.
De gauche à droite : Jérôme Brielles directeur de l’espace professionnel, banque privée, Jean-Louis Roveyaz, président régional, Christophe Noël, directeur général et Bernard Lacoste, directeur financier.
© AA

“Soutenir l'économie locale", c'est l'objectif affiché de la caisse régionale de Crédit agricole qui a fait part, ce mardi, de ses résultats 2011. En réaffirmant son attachement à la proximité, la banque verte semble ainsi vouloir se démarquer d'orientations prises au plan national, lesquelles ont donné lieu à des avertissements sans frais de la part des agences de notation. "Le seul risque que prend la caisse régionale, indique Christophe Noël, le directeur général, c'est le non-paiement de nos clients". Et sans restreindre l'accès aux prêts, le Crédit agricole dit veiller à ne pas envoyer les emprunteurs "dans le mur". Ceci dit, pour illustrer le soutien à l'investissement, le Crédit agricole annonce une hausse des encours de prêts de l'ordre de 3,6 % en 2011, pour un montant de 2,4 milliards d'euros, un niveau proche de l'année record de 2007 à 2,55 milliards.  Ce sont les crédits à l'habitat qui se démarquent avec une croissance de 2 %, ce qui place le Crédit agricole en financeur d'un logement sur quatre. Par contre, les prêts à la consommation régressent de 15 %.

Moins de prêts à la consommation, mais plus d'épargne
Les encours de collecte ont progressé sur 2011 de 2,3 %. Une tendance qui sera soutenue en 2012 "pour pouvoir être réinjectée dans le crédit". C'est notamment dans cette perspective que le Crédit agricole a ouvert un espace professionnel/banque privée à côté de la gare d'Angers, qui propose une expertise sur le champ professionnel et patrimonial et sur la transmission des entreprises.
Sur le plan des entreprises, l'activité auprès des artisans, commerçants et professions libérales s'est maintenue. Pour ce qui est du monde agricole, client historique de la banque verte, "la situation des exploitations s'est globalement restaurée après la crise laitière et les sécheresses, mais on constate de grandes disparités au sein même des filières", indique Jean-Louis Roveyaz.
À noter toutefois, des difficultés persistantes dans le secteur des légumes. Quant à la viande bovine, "le secteur reste difficile, mais les éleveurs sont peu endettés", constate le président de la caisse régionale de Crédit agricole qui pour le problème majeur concerne "la volatilité des cours".

Des outils de gestion des risques
La banque restera donc attentive aux décisions législatives qui seront prises dans la mise en place d'outils de gestion des risques (climat, chiffre d'affaires) ou pour les DPA. Dans le même temps, des dispositions ont été prises en interne : "40 % des prêts à moyen et long terme consentis aux agriculteurs sont modulables", indique-t-il.
Et demain ? La conjoncture économique et les prochaines échéances électorales laissent l'avenir peu lisible. Le Crédit agricole ne s'attend pas à une hausse des prêts d'ici trois mois. Mais, nonobstant la "bonne santé des banques françaises", l'application du Bâle3 viendra inévitablement durcir les conditions d'octroi et le niveau même des disponibilités. Pour respecter ces exigences, la caisse régionale du crédit agricole affectera 85 % de ses résultats à ses fonds propres. Sachant que le résultat net social, après provisions et impôts, s'élève en 2011, à 110 millions d'euros.

M. L.-R.
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