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Bois
Tailler, broyer, pailler

Pour valoriser les déchets verts, Angers Loire métropole promeut le broyage.

En fonction de sa qualité, le broyat aura un effet fertilisant et un effet couvrant plus ou moins durables.
En fonction de sa qualité, le broyat aura un effet fertilisant et un effet couvrant plus ou moins durables.
© AA

Le temps d’une matinée, le mercredi 7 mai, la quiétude des équidés de l’Asinerie du Dolmen (La Meignanne) a été quelque peu contrariée par le bruit du broyeur. En effet, les travailleurs de l’Adapei 49 étaient venus traiter les résidus de tailles, dans le cadre d’un atelier collectif de broyage des végétaux proposé par Angers Loire métropole. Le principe de l’opération est simple : les particuliers viennent avec leurs résidus de tailles et repartent avec un broyat idéal pour pailler leurs plantations et/ou entretenir la fertilité de leur jardin. Son efficacité par rapport à ces deux utilisations dépend des essences utilisées (sachant qu’il convient de limiter l’introduction de conifères ou de lauriers par exemple), du temps d’attente entre la taille et l’utilisation, ainsi que du format des fragments obtenus.
Didier Reboul, le chef d’exploitation de l’asinerie, s’était porté volontaire pour accueillir l’atelier : “j’étais intéressé par cette expérimentation du broyage de déchets végétaux”, dont il espère tirer parti pour l’entretien de ses parterres. Éleveur et producteur de cosmétiques au lait d’ânesse, il propose aussi plusieurs activités au contact de l’âne et est donc particulièrement soucieux de la qualité de l’accueil sur sa ferme.

Moins de désherbage
Outre l’allègement des contraintes de désherbage, le gain sur la qualité du substrat des plantes d’ornement, avec cette solution, il s’évite “de devoir porter les déchets verts jusqu’à la déchetterie”, située à une dizaine de kilomètres.
Pour la collectivité, l’intérêt d’un développement de cette pratique sur son territoire est de voir la quantité de déchets végétaux qu’elle doit transporter et traiter se réduire. En 2012, Angers Loire métropole en a collecté un peu plus de 20 000 tonnes, dont la moitié a été traitée par un prestataire privé. Pour sa part, Didier Reboul voit déjà d’autres avantages à valoriser le broyat qui se prépare sous ses yeux : “c’est facile à manipuler et visuellement, ça sera plus esthétique que le foin” qu’il utilisait jusque là.

 

Ronan Lombard
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