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Viticulture
Terra Vitis Loire développe la biodiversité

Une journée technique a eu lieu sur le thème “La biodiversité et la vigne”.

Laurent Tertrais, permanent de l’association Éden, présente à la trentaine de viticulteurs présents divers dispositifs permettant d’étudier les auxiliaires de vigne.
Laurent Tertrais, permanent de l’association Éden, présente à la trentaine de viticulteurs présents divers dispositifs permettant d’étudier les auxiliaires de vigne.
© AA

L’association Terra Vitis Loire a organisé, mercredi 22 juillet, sa première journée technique au sein du domaine de Brizé, de Luc et Line Delhumeau, sur le thème “La biodiversité et la vigne”. Créé en 1998, cet organisme regroupe des vignerons des vins de Loire autour d’une même philosophie de viticulture durable, en développant une démarche alternative au biologique.

Le recours à la faune auxiliaire
S’inscrivant dans un esprit de traçabilité complète, l’objectif de l’association est d’améliorer la qualité de la viticulture nationale par l’aménagement du bocage et le recours à la faune auxiliaire de viticulture. Sur le site du domaine de Brizé, l’association Études des équilibres naturels (Éden), travaillant depuis quatorze ans à la gestion et à l’implantation de haies bocagères dans des exploitations agricoles et viticoles du Maine-et-Loire, est intervenue pour favoriser la présence d’auxiliaires à la vigne. Elle gère les haies, les couverts herbacés, les tournières et les inter-rangs. La réimplantation et le maintien de haies sur le domaine de Brizé permettra de conserver la faune auxiliaire, en limitant ainsi le coût et l’impact des intrants mais aussi d’apporter de nouveaux “filtres” entre la vigne et le Layon. Avant toute intervention, l’association Éden a initialement étudié plusieurs parcelles “cibles” au niveau de la faune, de la flore, des techniques culturales, des cépages et de leur historique. Deux parcelles ont été testées sur le domaine : une pour examiner la dissémination afin de localiser chaque espèce, et une autre pour analyser et recenser la diversité de la faune à l’aide d’un aspirateur. Un test a été également réalisé sur une troisième parcelle conventionnelle extérieure à l’exploitation. Les premiers résultats seront validés au cours de l’année. Aucune interprétation n’est possible pour le moment.

L’impact des pratiques sur l’environnement
Demeurer compétitif en prenant en compte de manière équilibrée les objectifs économiques des producteurs, les attentes du consommateur et le respect de l’environnement et du terroir forme l’objectif majeur de cette démarche. Gage de sérieux pour le consommateur, la politique de Terra Vitis, avec l’appui d’Éden, s’inscrit dans la limitation de l’usage des intrants. « Le maintien d’une viticulture durable passe par le respect de l’outil de production, indique Didier Vazel, président de la fédération nationale Terra Vitis. En prenant en compte, dans le processus de production agricole, l’impact des pratiques sur l’environnement, il est possible de travailler à diminuer cet impact et ainsi de préserver l’environnement, le terroir ».

F.F.

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