Aller au contenu principal

Rouge des prés
Timides enchères au Domaines des rues

 Retour en présentiel pour la vente aux enchères de reproducteurs rouges des prés au Domaine des rues à Chenillé-Champteussé, mercredi 13 octobre.

« 2 350 - 2 350 - 2350... » Pas d’enchère. Le jeune reproducteur quitte le ring du domaine des rues sans acheteur. Pourtant, Pierrick Moreau, l’encanteur y met du cœur mais les plaques peinent à se lever mercredi 13 octobre, lors de la vente de reproducteurs de rouge des prés. Les visiteurs sont moins nombreux que lors des éditions précédentes. La faute au pass sanitaire exigé à l’entrée ?
 

Une vente d’automne moins prisée
Rien d’alarmant pour Thierry Jeanneteau, éleveur et responsable de la commission génétique de la Sica Domaine Rouge des prés. « La vente d’automne a toujours moins de succès que celle de printemps. A cette époque, les éleveurs ont moins besoin de reproducteurs. S’ils l’achètent en ce moment, il faudra le garder en bâtiment tout l’hiver. » 30 animaux étaient en vente. « Le lot est de qualité. On essaye de répondre aux attentes des éleveurs. C’est pour cela, par exemple, que la moitié des reproducteurs testés est porteur du gène culard et l’autre non. » A l’issue des 2 passages sur le ring, 19 jeunes mâles ont quand même trouvé preneurs. « En général, on en vend toujours 4-5 après la vente aux enchères », souligne Thierry Jeanneteau. Le prix moyen de la vente s’élève à 2 750 €.

Apprécier la qualité des reproducteurs
Cette vente aux enchères est une institution pour les éleveurs de la race. « Systématiquement, je passe par ici pour choisir mon taureau », explique l’un d’entre eux. Covid oblige, cela faisait 2 ans qu’elle n’avait pas eu lieu en présentiel. La Sica s’était adaptée au contexte sanitaire et proposait une vente sous pli cacheté. Des vidéos de présentation étaient disponible en ligne. « On préfère quand on peut voir les animaux en vrai, pouvoir les toucher. On apprécie mieux l’animal qu’avec une vidéo », note Olivier Abraham. Il est éleveur à La Rouxière en Loire-Atlantique au Gaec de la Galerne. C’est lui qui a fait la mise à prix la plus élevée : 4 100 € pour Ronaldo, un taureau de l’EARL Grimault à La Cornnuaille. « Il a de la viande et est porteur du gène culard », explique l’agriculteur ravi de son nouvel investissement. C’est la 5e fois qu’il passe par la station pour acquérir un taureau. Il a sa méthode. « Je viens toujours le matin. Je fais le tour des animaux, j’en repère 3... Ronaldo était mon favori », sourit l’éleveur. Le Gaec compte, en moyenne, 60 vêlages par an. Il engraisse des jeunes bovins dans 2 bâtiments. « J’ai déjà un taureau non porteur du gène culard. Il m’a donné des vaches hautes. Avec Ronaldo, ses vaches vont faire de jeunes bovins qui ramènent de la viande rapidement », espère Olivier Abraham.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois