Aller au contenu principal

Innovation
Toutilo soulage les maraîchers dans leurs tâches du quotidien

Le cobot Toutilo était en démonstration à La Ferme de Sainte Marthe, à Brain sur l’Authion, le jeudi 5 mai. Présentation de l’outil qui soulage le travail des maraîchers, horticulteurs et pépinéristes.

Grâce à l’assise ergonomique, l’opérateur peut procéder au désherbage dans une position semi-allongée. La toile de protection le protège du soleil ou des intempéries.
© AA

Réduire la pénibilité dans les tâches quotidiennes des maraîchers. Tel est l’objectif premier du Toutilo créé par la start-up Touti Terre. Ce cobot enjambeur combine à la fois porte-personne et  porte-outil. « La machine s’adapte aux besoins de l’Homme », explique Nicolas Guyau, responsable commercial du secteur Ouest de Touti Terre.
L’automoteur électrique permet de réaliser de nombreuses tâches : désherbage, plantation, récolte, transport... Mais dans une position confortable ! L’assise est ergonomique. « Elle a été étudiée avec un institut d’ergonomie et la MSA d’Annecy pour trouver la meilleure position du corps. Il est facilement réglable selon les morphologies de chacun ». Le but : prévenir l’apparition des troubles musculo-squelettiques.


Une assise ergonomique
L’opérateur peut travailler soit en position assise, soit en position semi-allongée selon les travaux à réaliser. Il ne se consacre qu’à sa tâche puisque Toutilo avance tout seul de manière silencieuse grâce à un moteur électrique et un pilotage intelligent. « Il peut être autonome pendant 20 h et la batterie se recharge en 4 h. » Vitesse de croisière ?  de 50 m/h jusqu’à 2,3 km/h.


Un outil évolutif et polyvalent
En fonction des besoins du producteur, de nombreux outils peuvent s’atteler sur le Toutilo. Par exemple, pour le travail du sol, socs pattes d’oie, griffes, butteurs, doigts Kress, lames Lelièvre ou herses étrilles s’installent sur les barres d’outils. lls se montent à l’avant, au centre et l’arrière du Toutilo. « Pour un désherbage plus efficace, l’opérateur peut intervenir en même temps ».  
Le cobot est évolutif et polyvalent. « Le but étant que le Toutilo devienne un outil du quotidien ». Il existe 5 modèles plus ou moins larges « conçus en fonction de la planche de travail des structures ».
Dernière nouveauté pour faciliter le travail des producteurs : l’adaptation du semoir de précision Terradonis ou Ebra et d’un attelage pour tirer une remorque. « Nous avons conçu avec un de nos partenaires une remorque pour pouvoir faire de l’épandage d’engrais ou du stockage de caisses. » D’autres innovations seront disponibles d’ici la fin de l’année comme le système de guidage par un GPS et l’augmentation de la machine par le moteur. « Cela va permettre d’augmenter la vitesse de la machine et la puissance de traction. On pourra, par exemple, faire du binage à une vitesse de 5 km/h. » Coût du cobot : 22 500 euros en moyenne.
« Les producteurs peuvent bénéficier de subventions dans le cadre du plan de relance et du PCAE Végétal. »
Aujourd’hui, Touti Terre a commercialisé 140 machines Toutilo en France, en Suisse, en Belgique et au Canada.
Leurs clients ? Principalement des maraîchers, des horticulteurs et des pépiniéristes. « Nous sommes aussi en train de construire un Toutilo qui s’adapterait pour les viticulteurs. »


H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois