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Machinisme
Un andaineur à tapis pour préserver la qualité des fourrages

La Cuma de l’Avenir, à La Séguinière, s’est équipée d’un andaineur à tapis Kuhn. Le premier chantier de fenaison s’est tenu, mercredi 24 mars à Torfou. 7 hectares de mélanges prairiaux ont été andainés.

Mercredi 24 mars, le nouvel andaineur à tapis Kuhn de la Cuma de l’Avenir a démarré sa saison au Gaec Ripoche à Torfou.
© AA

Le Merge Maxx 950 a été inauguré cette semaine à la Cuma de l’Avenir. Un investissement conséquent : 53 000 € HT*. Il s’est réalisé d’un commun accord avec 3 autres Cuma, celle de Torfou, de La Romagne et du Longeron.
« Entre 15 et 20 adhérents se sont engagés sur ce nouveau matériel », précise Yann Retailleau, président de la Cuma de l’Avenir. Ce qui correspond à 450 hectares de travaux d’andainage à réaliser avec l’andaineur. La Cuma de la Séguinière a déjà 2 andaineurs classiques double rotor. « Avec le Kuhn, nous souhaitions privilégier la qualité du fourrage. » Comme les adhérents produisent de plus en plus de légumineuses, ils souhaitaient avoir un outil capable de mieux respecter les cultures plus délicates à manipuler. A la clé, une meilleure valorisation des fourrages. Avec ses pickups, l’andaineur à tapis soulève le fourrage puis le dépose sur un tapis. Ensuite, ce dernier repose le fourrage au sol latéralement. « On va apprécier pour la récolte de la luzerne », souligne Théo Ripoche du Gaec de la Roussière. C’est lui qui conduisait l’andaineur pour la première fois. Il fait partie des 9 exploitants habilités par la Cuma à faire la prestation. 7 hectares ont été andainés : 2 pour son Gaec et 5 pour l’exploitation de son oncle, Christian Ripoche.  « Ce sont des prairies (un mélange trèfle, ray grass anglais, dactyle) que nous avons semées à l’automne. Il s’agit d’une première coupe avant que les vaches viennent au pâturage », explique l’éleveur laitier, Christian Ripoche.  L’herbe a été fauchée le samedi, fanée le lundi pour être récoltée le mercredi. Sur les surfaces du Gaec Ripoche, 1,2 tonne d’herbe a été enrubannée. « C’est une sorte de déprimage. »

Une prise en main facile
Le premier essai est plutôt concluant pour Théo Ripoche. « La prise en main est assez facile. Et on peut avancer assez vite », constate l’agriculteur. « D’après le concessionnaire, le débit de chantier peut varier entre 5,5 et 7,5 ha/h », complète Yann Retailleau. Un andain unique au centre ou sur un côté, deux andains en extérieur ou un au centre… Attelé à un tracteur de 120 CV, l’andaineur d’une envergure de 9,5 m peut tout faire. L’équipement peut aussi reprendre plusieurs andains par passage. C’est ce qu’a fait Théo Ripoche, mercredi 24 mars. « Après avoir fait des andains latéraux, je repasse une fois pour faire un andain central. » Une technique qui a permis un gain de temps conséquent au passage de l’enrubanneuse. Pour l’ensilage, la technique sera la même. « Derrière, selon les rendements, en moyenne, on va pouvoir doubler le débit de chantier de l’ensileuse, souligne Yann Retailleau. Cela va nous permettre d’optimiser les chevaux  de l’ensileuse. »
Autre avantage du système à tapis : comme le fourrage est soulevé par les pick-ups puis déposé en douceur, cela limite les impuretés et surtout les pierres dans le fourrage. « Cet andaineur va permettre de limiter la casse sur les ensileuses... »
La prestation complète (chauffeur, tracteur, andaineur) est facturée 100 € de l’heure. « Nous avons prévu un amortissement sur 8 ans », précise Yann Retailleau.

* La Cuma a bénéficié d’une aide PCAE pour ce matériel. Elle a permis de financer 40 % du matériel.

 

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