Aller au contenu principal

Caprins
Un bâtiment tout confort pour les éleveurs et les animaux

Grâce à leur nouveau bâtiment et leur nouvelle salle de traite, les associés du Gaec la Beulière ont gagné en temps et en confort dans leur travail.

A La Chapelle sur Oudon, les éleveurs caprins Stéphane et Guillaume Jamet ont pris le temps avant de construire un nouveau bâtiment pour leurs chèvres. Les 2 frères associés élèvent 400 chèvres alpines sur 110 hectares. « Nous y avons réfléchi pendant un an et demi avant de nous lancer », explique Guillaume Jamet. « Au départ, on voulait juste refaire notre salle de traite », complète Stéphane Jamet. Finalement, un bâtiment de 1 700 m2, salle de traite comprise, a été réalisé. Au cours de leur réflexion, les 2 associés ont réalisé qu’un nouveau bâtiment serait plus transmissible. « L’ancien bâtiment était tout proche de ma maison. Le compteur électrique y était rattaché », explique Stéphane Jamet qui  anticipe son futur départ en retraite. « Aujourd’hui, le Gaec est propriétaire du sol et du bâtiment », précise Guillaume Jamet.

Un bâtiment spacieux et ventilé
Le bâtiment est en route depuis la mi-décembre. Avec une longueur de 85 mètres et une largeur de 15 mètres, il est dimensionné  pour loger 512 chèvres. « Le but n’était pas d’atteindre ce nombre mais plutôt de produire 450 000 litres de lait », note Stéphane Jamet.  
A l’intérieur, un couloir central dessert 4 cases. « L’alimentation du troupeau est fait en une fois avec une mélangeuse. Les portes automatiques du couloir font gagner du temps  au quotidien. » Plus besoin de monter et descendre du tracteur. « Le temps de préparer la mélangeuse, l’alimentation ne nous prend qu’une demi-heure, aujourd’hui », constate le jeune éleveur, Guillaume Jamet. Le fourrage est repoussé 2 fois le soir : une fois avant la traite et une fois après.
Chaque case, équipée de cornadis, peut contenir 128 bêtes. « Dans chaque case, pour le bien-être animal, nous avons des mini-brosses pivotantes ».
Des fenêtres électriques ont été installées pour gérer l’ambiance et la ventilation du bâtiment.

Gain de temps à la traite
Les éleveurs apprécient leur nouveau confort de travail et les économies de temps réalisées, en particulier grâce à l’aménagement pour la traite. La traite a toujours été réalisée par une seule personne. Le Gaec a investi dans une salle de traite parallèle 2 x 32 avec dépose automatique des faisceaux trayeurs.
64 chèvres passent en même temps en salle de traite (contre 30 auparavant dans l’ancien bâtiment.) La position parallèle des chèvres facilite la circulation des animaux et permet une sortie plus rapide. Chaque poste est doté d’un cornadis et des concentrés sont distribués aux chèvres pendant la traite. « Les cornadis permettent une bonne contention. Et les concentrés facilitent l’entrée des chèvres », constate Stéphane Jamet. Outre l’équipement, l’aire d’attente, disposée dans le prolongement des quais de traite, leur fait gagner un temps considérable. « 2 lots de 64 chèvres attendent dans l’aire. Quand la traite d’un lot est terminée, un deuxième lot s’avance grâce au chien électrique. » Le trayeur n’a plus à se déplacer dans l’aire d’attente. « Avec ces nouveaux équipements, on gagne une heure par jour », estiment les 2 associés.
L’ensemble des aménagements représente un investissement de 550 000 euros. Pour réduire la facture, les éleveurs y ont passé beaucoup de temps. Ils ont fait appel à des entreprises extérieures « mais nous participions au chantier pour réduire les coûts. » Ils estiment avoir économisé 100 000 euros. Les travaux ont duré 1 an et demi.
 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois