Aller au contenu principal

Pommes
Un début de campagne douloureux pour les producteurs

L’engorgement du marché entame le moral des arboriculteurs.

Les arboriculteurs, qui attendaient énormément de cette année pour réinvestir, confirmer la bonne saison passée et surtout éloigner le spectre de la crise de 2005-2006, commencent à
douter.
En septembre, tous les clignotants étaient au vert pour un bon début de campagne, de faibles stocks, une récolte communautaire en baisse, des fruits de qualité... Rien ne laissait présager des volumes quasi inexistants et des prix de vente inférieurs de 10 à 20 centimes par rapport à la campagne précédente.
Alors, quelles sont les causes de ce mauvais début de campagne ? Plusieurs facteurs sont venus s’additionner et déstabiliser le marché. Tout d’abord, le climat capricieux de cet été est à l’origine du télescopage des productions du sud et du nord de la France. À cela s’ajoute la sous-estimation des stocks et de la récolte. Pour preuve, rien que pour le Val de Loire la production est supérieure de 15 à 20 % par rapport aux prévisions. Les producteurs s’accordent pour dire qu’ils ont été surpris par l’ampleur de la récolte, une course aux frigos et aux pallox s’est alors instaurée entraînant un dégagement rapide d’une partie des produits et par conséquent un engorgement du marché. Il faut dire que les débats autour du pouvoir d’achat et du prix des produits alimentaires ne favorisent pas la consommation de produits frais.

Repartir sur de meilleures bases
Bruno Dupont, arboriculteur et président de la Fédération nationale des producteurs de fruits, souhaite mettre en avant l’importance de « repartir après les fêtes sur des prix rémunérateurs et des volumes décents. La solution viendra d’une dynamique organisée et d’une stratégie cohérente de l’offre ». Pour favoriser les échanges au sein de la filière, la FNPF organisait hier une table ronde au niveau de la première mise en marché, pour faire un point sur le déroulement de ce début de campagne et surtout envisager son évolution.
« Le temps perdu ne peut être rattrapé, mais si chacun y met du sien nous pourrons démarrer 2008 sur de meilleures bases ».
Hélène PAUCET
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Beaupréau-en-Mauges donne rendez-vous au public

Les deux week-end de fête se préparent à l'hippodrome de Beaupréau-en-Mauges. Après les courses viendront les concours bovins…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois