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Conjoncture
Un été propice aux fourrages

Une année favorable pour les fourrages, la paille, les céréales, des maïs prometteurs et une prairie qui donne de l’herbe régulièrement. Pierre-Antoine Rolland, de la ferme des Planchers, peut avoir le sourire.

Pierre-Antoine Rolland, 34 ans, est installé en individuel au Louroux-Béconnais.
© AA

« Ma pire année, c’était l’an dernier, 2020. La meilleure en termes de rendements ? Juste avant, 2019 ». Installé depuis 7 ans 1/2, Pierre Antoine Rolland, éleveur de bovins au Louroux-Béconnais, doit composer avec les variations météo qui font les bonnes et les moins bonnes années.  Cet été, un certain nombre de signaux sont au vert, tout comme l’herbe des prairies de la Ferme des Planchers, encore abondante en cette fin juillet.  
La moitié du blé est récoltée, avec la Cuma Loire Béconnais.


Rendements au dessus de la moyenne en blé et colza
« Pour l’instant, j’ai des rendements de 77 quintaux/ha, soit un peu plus qu’habituellement sur ce site, où j’obtiens des rendements de 70-74 qx/ha en moyenne. La qualité est bonne avec un PS entre 80,5 et 83 ». Rien à voir avec 2020 et ses 54 qx/ha, ni 2019 et ses 83 qx/ha ! Les prix sont à la hausse : l’agriculteur a déjà vendu 40 t en prix ferme à 192€/t, contre 168 €/t en acompte l’an dernier. Tout le blé est commercialisé auprès de Terrena, dont une partie en Nouvelle agriculture.
Cette année, il y a aussi de la paille. Quand la récolte de 2020 avait donné 2,5 t de paille/ha, celle-ci en procure 4,5 t.

L’été est favorable aussi pour le colza, dont les prix ne cessent d’augmenter. Quant au maïs, il est prometteur.Fin juillet, sur les 20 ha implantés, la plupart des parcelles sont belles, la plante ayant pris de la hauteur même en bordure de champ. « Seules les parcelles plus humides s’en sortent moins bien, leur racines ayant pris trop d’eau ». Il entre en floraison dans de bonnes conditions.

Plus de pâturage, moins d’enrubannage
Et pour la quarantaine d’hectares de prairies, gérées en pâturage tournant, c’est une année faste aussi, car globalement, la prairie est mieux valorisée sur pied qu’habituellement. Sa gestion va être plus économe. « Comme il a fait froid au printemps, l’herbe a d’abord mis du temps à pousser. Alors, au lieu de faire de l’enrubannage, j’ai mis les vaches à l’herbe directement fin mars, explique l’éleveur. C’est toujours mieux que les animaux mangent de l’herbe sur pied, ça coûte moins cher. Les prairies se refont régulièrement cette année, et l’herbe est moins dure. C’est important pour les blondes d’Aquitaine qui sont assez difficiles. Quand l’herbe est trop haute, elles ont tendance à gaspiller ». En ce moment, l’éleveur complète le pâturage par du foin, mais n’a pas encore besoin d’apporter de l’enrubannage.

 

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