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CAPL
Un nouvel outil industriel pour le quinoa d’Anjou

La Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL) investit 15 millions d’euros dans la construction d’un nouvel outil de travail dédié aux graines à Longué-Jumelles. Il sera partiellement en service à partir de juillet 2023.

Perles d'Anjou. C'est le nom donné au futur bâtiment de la CAPL situé dans la ZA Actiparc de Longué-Jumelles. Ce lourd investissement a pour but de répondre à la dynamique de développement de cultures en démarche filières de la coopérative, et en particulier celle du quinoa d’Anjou.
 

Doubler la production de quinoa
Cette année, la coopérative a collecté 3 500 tonnes de quinoa d’Anjou blond, rouge et noir. Mais elle ne compte pas s’arrêter là. « Aujourd’hui, tout le quinoa est stocké dans un silo de Brissac. Mais l’outil est saturé », explique Christian Blet, président de la CAPL, lors d’un point presse, jeudi 9 décembre, organisé en amont de l’assemblée générale.  
Perles d’Anjou pourra, à terme, réceptionner, nettoyer, calibrer, stocker et ensacher jusqu’à 10 000 tonnes de graines alimentaires - soit le double de la capacité du site actuel de Brissac – produites par les adhérents de la CAPL mais aussi d’autres structures locales.
Les travaux débuteront en avril 2022. Ce nouvel outil industriel sera composé d’une partie réservée à la réception des marchandises et à la mise aux normes humidité des marchandises, de 3 lignes indépendantes de triage de graines, d’un silo de stockage d’une capacité de 6 000 tonnes de matières brutes et de 2 lignes d’ensachage pour le conditionnement des graines en big bags et en sacs de 5 kg et de 20 kg.
« Le site sera, en partie, opérationnellement en juillet 2023. Dans un premier temps, il pourra traiter 6 000 tonnes de graines. à terme, il aura une capacité de 10 000 tonnes », précise Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL.
La prochaine collecte de quinoa sera réceptionnée, séchée et triée à Perles d’Anjou. Seul le stockage sera encore assuré au silo de Brissac en attendant un transfert total des activités vers Perles d’Anjou à l’été 2023. « La modernité des installations et des lignes de triage va permettre de garantir une qualité irréprochable pour l’alimentation humaine », souligne le président de la CAPL. La coopérative envisage aussi de développer d’autres graines comme les lentilles, le sarrazin et les pois chiches...

Un financement atypique
Pour mener à bien ce projet,  la coopérative fait appel au financement participatif pour 2 millions d’euros. La CAPL a créé une Scic (Société coopérative d’intérêt collectif) pour permettre à quiconque de prendre des parts dans le financement du projet. « Tout le monde - particuliers, adhérents, partenaires bancaires...- peut investir dans notre projet à travers la Scic. La part sociale est fixée à 1 000 € », précise le directeur de la structure. « L’idée est de faire des particuliers les ambassadeurs du Quinoa d’Anjou. » La gratification pour investissement se fera en nature. « Si un particulier investit 1 000 €, il aura, chaque année, 40 € de quinoa d’Anjou », imagine Jean-Michel Mignot. Avis aux amateurs...

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