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Structures
Un projet d’installation réduit à néant

Dans le canton de Châteauneuf-sur-Sarthe, une erreur de la DDAF a compromis l’installation d’un jeune.

Les responsables du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe, juste avant leur entretien à la DDAF, mercredi matin.
Les responsables du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe, juste avant leur entretien à la DDAF, mercredi matin.
© Anjou agricole
Les responsables du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe ont obtenu d’être reçus, mercredi matin, en DDAF, concernant un dossier d’installation qui n’a pu aboutir. Bref rappel des faits : à l’occasion d’une cessation, les responsables de la CDOA demandent un report pour statuer sur des demandes d’agrandissement, afin de privilégier l’installation d’un jeune. « L’objectif étant de maintenir une exploitation sur un site de 70 hectares avec 260 000 litres de lait », indique le responsable cantonal, Jean-Marc Lézé. La Safer est d’ailleurs mandatée pour conduire les démarches nécessaires et trouve des accords. Or, « le dossier n’a pas été traité de façon correcte par la DDAF, indique Jean-Marc Lézé, car toutes les demandes n’ont pas été ajournées, mais seulement partie d’entre elles ». Au terme échu pour les dossiers non reportés, la CDOA a donc été contrainte de trancher en faveur de l’agrandissement. « Voilà donc une installation compromise du fait d’une erreur que la DDAF refuse d’admettre ou de revoir », s’indignent les responsables cantonaux qui s’insurgent contre une administration intouchable, face à des agriculteurs “sanctionnables”. Les agriculteurs demandent donc que ce dossier soit revu lors de la prochaine CDOA qui doit se tenir le 17 juillet prochain ce que confirme Jean-Luc Chaumier. Il s’agira alors d’envisager les possibilités d’une installation ou, au cas où cela s’avère impossible du fait de cette erreur, de revoir les conditions d’attribution des agrandissements. En effet, « non seulement l’erreur de la DDAF a compromis une installation, mais les conditions d’attribution des demandes d’agrandissement n’ont pas été traitées de façon équitable, puisque certains dossiers étaient ajournés et d’autres non ». Les responsables rappellent ainsi que la commission ne s’est pas prononcée sur ces demandes d’agrandissement dans la mesure où elle s’était déclarée favorable à une installation.
m.l.-r.

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