Aller au contenu principal

Un wagon d’alimentation pour les vaches

à La Pouëze, Jean-Yves Barbot a investi dans un robot d’alimentation automatique Kuhn il y a 5 ans.

© AA

Depuis 5 ans sur l’exploitation, le robot sur rail d’alimentation FeedRobot System TKS, de la marque Kuhn, donne entière satisfaction à Jean-Yves Barbot. L’éleveur, installé depuis 1997 à La Pouëze, produit 750 000 litres de lait avec ses 75 prim’holstein.  « On avait une mélangeuse Keenan qui fatiguait, on souhaitait changer ». C’est au  Space que l’éleveurdécouvre le système du robot sur rail. Le robot se compose d’une partie cuisine couverte de 70 m2. Un avantage pour l’éleveur : « c’est l’un des systèmes les moins spatiophages, et très simple à installer ». Les bottes (rondes ou cubiques) de foin ou d’enrubannage de luzerne sont défibrées et coupées par le “Combicutter”, un tapis qui fonctionne comme une pailleuse avec un démêleur à couteaux pour recouper les fibres. Deux trémies de 5 m3 servent de réserves pour l’ensilage de maïs et l’ensilage de méteil, versés en vrac par le haut du godet. Le concentré tombe également directement dans la cuve, d’une capacité de 2,6 m3, « la taille intermédiaire ». Le wagon est automatique, et se remplit tout seul, par couches successives, à l’aide d’un ordinateur de bord et d’un système de peson. Il décharge 10 fois par jour les rations aux vaches, suivant un rail électrifié, d’une longueur de 77 mètres.

Autonomie de trois jours
L’autonomie des cuves est de trois jours, mais l’éleveur préfère les remplir tous les jours, « ça évite de trop les charger. Si il y a un problème au niveau de la trémie, il faut tout décharger manuellement », témoigne-t-il, d’expérience. L’ensilage étant particulièrement acide, les chaînes sont légèrement attaquées et nécessitent de la maintenance. Mais l’entretien de la machine est simple, « il suffit de graisser les points de roulement et d’affûter les couteaux de temps en temps ». La ration est prédéfinie par l’éleveur, et le robot, qui peut être contrôlé à distance via une application,  l’adapte en fonction du nombre de passages.

Diminution du temps de travail
« Avant, je passais 1 h 30 par jour pour nourrir les vaches. Aujourd’hui, je passe 15 minutes pour remplir la cuisine », apprécie Jean-Yves Barbot. Le gain de temps lui permet de passer plus de temps avec son troupeau, et sur ses 77 ha de cultures, principalement en maïs et en herbe. Autre avantage non négligeable du TKS, « il n’y a plus du tout de refus à l’auge ». Les 3,6 tonnes distribuées quotidiennement sont entièrement consommées par les vaches. La raison ? Les rations sont plus petites, et plus fréquentes. D’une part, l’appétence de la ration est nettement améliorée, restant moins longtemps à l’auge. D’autre part, « elles sont un peu tout le temps sur la faim, et consomment même facilement les fourrages ! », se félicite l’éleveur.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois