Aller au contenu principal

Une contention adaptée aux besoins de l'éleveur

Lors de l'assemblée générale du syndicat des éleveurs de Blonde d'aquitaine, mardi 30 janvier, les participants ont découvert le projet de contention de Florian Tisserond, à Montilliers.

Installé en 2019 suite à un tiers, Florian Tisserond projette de mettre en place un outil de contention sur son exploitation à Montilliers. L'éleveur, qui conduit seul un troupeau de 50 mères Blonde d'aquitaine, veut ainsi sécuriser ses interventions (vermifuge, tonte, soins, pesée, embarquement).  Dans son système naisseur, il vend tous ses broutards (27 en 2023), quelques génisses (celles qui ne remplissent pas ou qui ont trop de tempérament) et engraisse les vaches (19 en 2023 à 573 kg de carcasse de moyenne). Il manipule donc régulièrement ses bovins.

Emplacement adéquat

Accompagné par Nicolas Jeauneau, technicien Seenovia, Florian Tisserond a identifié l'emplacement adéquat sur son site, de manière à faire circuler facilement les bovins entre les bâtiments. Composé d'un parc circulaire, de couloirs réglables en largeur (passant de 80 à 50 cm de largeur) fixes et mobiles, d'une cage et d'un quai, l'outil longera les stabulations, sans empiéter sur le couloir d'alimentation. "Il sera même possible de le couvrir pour des conditions de travail plus confortables", précise Nicolas Jeauneau. Le technicien a porté une attention particulière à la circulation des camions sur l'exploitation et à l'orientation du quai d'embarquement afin d'éviter l'éblouissement des bovins lors du chargement. Le coût du projet s'élève à 35 000 €, sans compter les aides PCAE.

Suivi de performance

Grâce à cet outil de contention, Florian Tisserond pourra aisément trier et peser ses animaux. "Je pourrai ainsi mieux suivre leurs performances, déclare l'éleveur, qui a récemment inscrit son troupeau à l'Upra. En connaissant les GMQ, je pourrai travailler les rations et ajuster ma conduite de troupeau. Mon objectif est de valoriser mes animaux via les concours et la vente de reproducteurs". Si le projet n'est pas encore concrétisé à la Richardière, la visite de l'exploitation, suite à l'assemblée générale du syndicat des éleveurs Blonde d'aquitaine, mardi 30 janvier, a permis aux participants de découvrir plusieurs types de cages de contention :   la Q-Catch 74 series de la marque canadienne Arroquip et un modèle de la marque Maréchalle.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Un Festi'élevage 2024 maintenu et adapté au contexte sanitaire

La 28ème édition de Festi'élevage se tiendra ces 6,7 et 8 septembre au Théâtre-foirail de Chemillé-en-Anjou. Le point avec son…

Les cas de MHE survenus jusqu'ici concernent surtout des animaux pâturant dans des zones de vallées. La maladie touche des élevages allaitants et laitiers.
La MHE s'installe en Anjou : conseils aux éleveurs
Depuis les premiers cas de la semaine dernière, la maladie continue de s'étendre en Maine-et-Loire. Les suspicions se multiplient…
La grande majorité des races a pu concourir, excepté les ovins rouges de l'ouest, absents, et les blondes d'Aquitaine, avec seuls quelques animaux en présentation.
Une édition 2024 particulière pour le Festi'élevage de Chemillé
MHE, FCO : le contexte sanitaire a tenu en haleine les organisateurs de Festi'élevage. Ils ont maintenu l'événement, avec un peu…
Les cas concernent des exploitations bovines, viande et lait.
5 foyers confirmés dans les Mauges

Les suspicions de MHE se multiplient depuis une dizaine de jours en Maine-et-Loire, en particulier dans les Mauges.

Le groupe des participants au concours.
Une édition avec moins d'animaux cette année à la foire de la Petite Angevine

Contexte sanitaire oblige, la Petite angevine a eu lieu avec moins d'animaux d'élevage que d'habitude, le week-end dernier à…

Jeudi 29 août, les becs rotatifs de la Jaguar 940 avancent bien dans les rangs. Paulin Gendreau est salarié de la société gérée par son oncle, Christophe Poitou et sa mère Christine Gendreau.
Le Gaec de Meat remplit ses silos
La récolte du maïs a débuté dans le sud du département. Le Gaec de Meat a fait appel à l'ETA Gautier pour réaliser son chantier…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois