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Une unité de méthanisation pilotée par les éleveurs douessins

Doué-Métha est une société créée par des agriculteurs. Elle devrait permettre de chauffer 1 700 foyers grâce à l’injection de son gaz dans le réseau de l’agglomération angevine.

Tony Genevaise, président de la SAS Doué-Métha et éleveur en bovins allaitants à Doué-la-Fontaine. La mise en service de l’unité de méthanisation est prévue à l’automne 2018.
Tony Genevaise, président de la SAS Doué-Métha et éleveur en bovins allaitants à Doué-la-Fontaine. La mise en service de l’unité de méthanisation est prévue à l’automne 2018.
© AA

«Un méthaniseur d’éleveurs pour les éleveurs ». C’est ainsi que Jean-François Corbin, chargé de mission énergie à la Chambre d’agriculture 49, résume le projet de méthanisation Doué-
Métha. Les porteurs du projet ? 35 agriculteurs de la région de Doué-la-Fontaine. éleveurs de volailles, lapins, chevaux, vaches laitières, chèvres, bovins, porcs, le zoo de Doué-la-Fontaine et autres... Pas de préférence. « Nous avons démarché tout le monde dans un rayon de 15 km », explique Tony Genevaise, président de la SAS Doué-Métha et éleveur en bovins allaitants à Doué-la-Fontaine. Le but ? Valoriser le fumier des élevages pour créer du méthane. « L’idée est vraiment d’asseoir l’élevage du secteur ».

Voie sèche continue
La société SAS Doué-Métha a été créée le 31 mars après de longues années d’étude. Des études qui leur ont permis de choisir le modèle le plus rentable en fonction de leur besoin : une méthanisation par voie sèche continue. « Grâce à cette méthode, 93 % de l’énergie
du biogaz sera utilisé », remarque Jean-François Corbin. Concrètement ? Doué-Métha prévoit de vendre sa production de gaz pour le réseau de l’agglomération d’Angers. Pour cela, le méthane sera liquéfié. Cette forme liquide permettra son transport par camion citerne jusqu’à un détendeur à Saint-Jean-des-Mauvrets. Une fois remis sous forme gazeuse, il sera réinjecté dans le réseau de l’agglomération. Ce procédé inclut donc deux sites : un pour la production de méthane, l’autre pour l’injection dans le réseau. Le premier se situera à Concourson-sur-Layon (sur la route de Saint-Georges-sur-Layon). « Nous avons choisi un site proche de la rocade mais aussi éloigné des habitations. La première maison se situe à 500 mètres », explique l’éleveur de blondes d’Aquitaine. Chaque semaine, deux camions devraient approvisionner le site de Saint-Jean-des-Mauvrets.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 22 avril 2016.

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