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Viticulture
Une vendange de meilleure qualité

A Concourson-sur-Layon, la vendange a débuté la semaine dernière au Domaine de Pinoreau. Sur les 46 hectares de vigne, 37 sont récoltés avec la nouvelle machine à vendanger Grapeliner Ero.

 

C’est la 2e année que Loïc Baranger récolte le raisin avec sa nouvelle machine à vendanger. Ce qu’il apprécie ? « La qualité et la précision de la vendange », souligne le vigneron à Courcouson-sur-Layon. Sur les 46 ha de vigne, seulement 9 ha sont vendangés à la main. « Ce sont les vignes pour le Crémant de Loire. La vendange manuelle est une exigence du cahier des charges de l’appellation », précise Loïc Baranger.
Pour le reste, c’est la machine à vendanger Grapeliner qui s’en charge. « On a gagné du temps par rapport à notre ancienne machine. » Le conducteur récolte à une vitesse qui se situe entre 4 et 5 km/h. « En 1 h 30, on récolte 1 hectare », estime Loïc Baranger.

Guidage automatique
Autre atout de l’engin : le guidage automatique dans le rang. « Grâce à un système d’ultrasons et de capteurs dans les palpeurs, la machine se remet droite par rapport au rang », apprécie l’un des salariés du domaine. Le conducteur peut ainsi reporter toute son attention sur les paramètres de récolte.
La qualité des vendanges est assurée grâce à différentes étapes de nettoyage au moment du passage de l’engin dans la vigne. « Un aspirateur à air transversal et un extracteur de feuilles permettent de réduire au maximum la quantité de feuilles. Elles ne sont pas en contact avec le jus. » L’aspirateur inférieur monté en aval extrait encore une partie des déchets végétaux avant que la vendange soit convoyée vers le haut de la machine. Un tri est encore réalisé grâce à l’égrappoir et la table de tri. Résultat : « dans la benne, on ne retrouve que les raisins et quelques pédoncules », constate le conducteur.

Plus de sécurité grâce à une trémie latérale
Grâce à la trémie latérale, le déchargement est plus rapide et nécessite moins de manœuvres. « C’est le chauffeur qui va à la remorque de déchargement et plus le contraire. C’est aussi plus sécurisant d’avoir une benne latérale. La benne ne monte pas au-dessus de la machine. Il y a moins de risque de se prendre dans des fils électriques. »
Le vigneron apprécie aussi d’être propriétaire de sa propre machine. La précédente était en copropriété avec un voisin. « On a gagné en souplesse et en confort de travail. On intervient quand on veut. » Depuis ce nouvel investissement, plus personne ne travaille le week-end.

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