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Jersiaise
Valoriser la génétique à haut potentiel

Dans le cadre du forum européen de la race jersiaise, près de 75 représentants étrangers de 13 pays différents sont venus découvrir le Gaec de la Jutière à Chanzeaux.

« Mon père a choisi d’introduire la race jersiaise en 2000. A l’époque, il voulait surtout améliorer la qualité du lait et les taux », explique Gilles Onillon jeudi 15 septembre sur son exploitation à Chanzeaux. Devant lui, des danois, des suisses, des canadiens, des anglais, des allemands, des américains, des canadiens... Chacun représente l’association de la race jersiaise de son pays. Ils se sont réunis en France la semaine dernière dans le cadre du forum européen jersais. Au programme : conférences, réunions de travail, visite du Space et du concours national de la race et visites d’élevages. « La dernière fois que nous l’avions accueilli, c’était en 2011, lors d’un interrégional à Festi’élevage », précise Aurore Cannesson animatrice technique du BGS (structure multi-races qui regroupe la race Brune et la race Jersiaise).
 

Génotyper tout son troupeau
L’exploitation de Gilles et Olivier Onillon n’a pas été choisie au hasard pour ce grand rendez-vous de la race. Au Gaec de la Jutière, les associés élèvent 65 vaches jersiaises sur 65 hectares. « Depuis 4 ans, toutes nos femelles sont génotypées pour réaliser les meilleurs choix d’accouplement », précise Gilles Onillon, passionné par la race et sa génétique. La ferme fait partie des 35 élevages français qui sont investis dans le schéma de sélection XY Création Jersey. Pour rappel, ce schéma de sélection français développé par Evolution en partenariat avec le Danois Vikings Genetics est récent puisqu’il ne date que de 2018. « Participer à ce schéma de sélection permet une meilleure valorisation de la génétique à haut potentiel sur son élevage mais aussi d’avoir un suivi génétique régulier sur son exploitation », explique Damien Lechat responsable du schéma Jersey pour Évolution. « Des contrats pour des femelles stratégiques comparables à celles du Danemark peuvent être passés avec des éleveurs. Ces femelles passent alors par la station de donneuses de Sucé sur Erdre où elles sont démultipliées ». 2 génisses du Gaec de la Jutière y ont été hébergées. L’une d’entre elles Roxane a donné 6 embryons. « Elle est revenue gestante et l’un de ses embryons a été transplanté sur l’exploitation », complète Gilles Onillon.


La Jersiaise : la petite race qui s’impose  

La jersiaise est la 2e race laitière mondiale en termes d’effectifs dans le monde après la holstein.  Longtemps cantonnée à l’Ile de Jersey, elle est aujourd’hui une race internationale avec près de 3 millions de vaches à travers le monde. « On la retrouve en Amérique du Nord, du Sud, en Afrique, en Europe, un peu en Asie », constate Aurore Cannesson du BGS. Ses atouts : la qualité de son lait avec les taux les plus élevés. En France, la moyenne du TB est de 55 et du TP de 38. Autre avantage : « sa résistance à la chaleur grâce à une pigmentation de la peau foncée ». En France, on compte 12 000 vaches jersaises  recensées par le contrôle laitier.

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