Aller au contenu principal

VIticulture
Vendanges en famille à Bellevigne-en-Layon

Les vendanges ont démarré mardi au Domaine des Chapelles à Bellevigne-en-Layon (Thouarcé), où la famille Brault travaille la vigne depuis 4 générations. Le cru 2023 s'annonce plutôt généreux.

Cette année, ce sont les dernières vendanges “officielles” d'Yves Brault, qui doit partir à la retraite à la fin de cette année. Le vigneron de Thouarcé ne sera jamais loin pour prêter main forte à sa fille Violaine, son fils Antoine et son épouse Marie-Laure, dans le domaine familial des Chapelles. Sur cette exploitation viticole de 50 hectares, les vendanges ont démarré le 5 septembre, quelques jours plus tard que l'an dernier. Le coup d'envoi a été donné sur des gamays pour des rosés de Loire et rosés d'Anjou et sur du cépage sauvignon, destiné à des vins de France. C'est maintenant une habitude sur le domaine de récolter fin août-début septembre, changement climatique oblige  : “papa débutait les vendanges vers le 15-20 septembre, et papi vers le 10 octobre !”, se remémorent Antoine et Violaine.

Vendanges mécaniques et manuelles

La grande majorité du vignoble est vendangée à la machine, exceptés 7 ha de chenin destinés aux coteaux du layon et bonnezeaux, ainsi que 3 ha pour les crémants de Loire. Une cuvée d'Anjou blanc est également réalisée à partir de vendanges manuelles. Les machines à vendanger de l'exploitation sont donc entrées en action cette semaine, tôt le matin pour éviter les grosses chaleurs.

Les premiers saisonniers sont, eux, attendus la semaine prochaine et l'équipe est déjà constituée. “Nous  employons principalement des retraités à qui cette activité convient bien. Les tris se réalisent sur quelques jours seulement sur la semaine, ce n'est pas une activité à temps plein”, explique Violaine Brault. Les vendanges vont s'étaler jusqu'à début novembre.

Meilleure récolte qu'en 2022

Cette année, le domaine s'attend à une récolte bien meilleure que l'an dernier en termes de rendement et devrait vinifier environ 2 500 hectolitres. Malgré un printemps pluvieux, et une pression fongique plus importante que l'an dernier, “les maladies fongiques ont été assez bien maîtrisées ici, grâce notamment à nos sols sableux, note la viticultrice. Les baies sont belles et mûres à ce jour”. Les orages du week-end dernier ont apporté beaucoup d'eau, mais sans conséquences semble-t-il sur la qualité des raisins : “on a reçu 40 mm le week-end dernier. Le temps sec et chaud assainit la vigne”, ajoute la jeune femme.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Vendredi 19 septembre, l'entreprise Defois est intervenue à Chanteloup les bois.
De bons rendements 2025

La récolte du tournesol est bien avancée dans le Maine-et-Loire. Les rendements des premières parcelles avoisinent 25 q/ha.

GOCO2 : un projet d'envergure
Depuis 2021, Heidelberg Materials, Lafarge Ciments, Lhoist, NaTran et Elengy travaillent ensemble sur GOCO2 (Grand Ouest CO2), un…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
De gauche à droite : Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
La naissance d'un futur géant ?

Dans un communiqué le 22 septembre, les coopératives Agrial et Terrena ont annoncé s'être lancées dans un projet de "…

Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois