Aller au contenu principal

Vidéo L214 : la profession condamne les pratiques filmées

Après la diffusion le 25 mai d'une vidéo dénonçant les conditions d'élevage dans un atelier de poules pondeuses de l'Ain, les professionnels ont condamné les pratiques de l'éleveur.

© Actuagri

La vidéo met en évidence la présence de cadavres de poules en état de décomposition avancée dans les cages collectives, d'asticots sur les sols de l'élevage et sur les oeufs. Dans un communiqué, l'interprofession de l’œuf (CNPO) « condamne fermement les pratiques apparemment d'usage dans cet élevage », mais qui « ne reflètent en rien les pratiques des 700 éleveurs de la filière ». La société Matines, qui collectait les œufs de l'élevage pointé du doigt a annoncé qu'elle ne les collecterait plus, et qu'elle les retirerait des magasins. « Par mesure de précaution et pour protéger notre image », précise le directeur qualité de l'entreprise, David Cassin. « Nous allons régulièrement dans nos élevages pour réaliser des audits. Le dernier dans cet élevage date de 2015. Nous avions noté des écarts - et établi un plan de progrès - mais pas comme ceux constatés ».

 

Réaction du Ministre de l'agriculture

Réagissant sur France Info, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a mis en avant la responsabilité de l'éleveur incriminé, qui « a déjà été mis en demeure et sanctionné deux ou trois fois ». Le ministre a qualifié la situation de cet élevage de« lamentable », et d'« insupportable ». Et d'ajouter : «  cet éleveur, je lui dit dans les yeux, c'est une responsabilité lourde vis-à-vis des autres éleveurs ». Les services sanitaires du département (DDPP) ont contrôlé le site, le jour même, et transmis un rapport aux ministères de l'Agriculture et de l'Environnement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Signes cliniques de la maladie sur la peau et les trayons.
Une situation évolutive en Savoie

La situation n'est pas encore stabilisée en Savoie avec 47 foyers de DNC au 28 juillet. Elle n'est pas inquiétante pour le…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

L'ensileuse de la Cuma de l'Avenir de Saint-Georges des Gardes avance dans une parcelle irriguée de l'exploitation de Simon Martin, mardi. 
Des maïs très secs dans les silos 
Avec des taux de matière sèche qui avancent vite, les ensilages de maïs ont bel et bien commencé en Maine-et-Loire. Reportage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois