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Oenotourisme
Vignes Vins Randos : les vignerons guides dans leurs vignes

Sept balades dans les vignes sont programmées en Maine-et-Loire, dans le cadre de l’événement Vignes vins randos (VVR), organisé par InterLoire. Rencontre avec Boris et Florian Brault, de Brissac Loire Aubance, qui accueilleront le public le 5 septembre.

Boris et Florian Brault devant le Clos de la Basse-Bâte. Cette parcelle sera exceptionnellement ouverte aux randonneurs, et une dégustation d’Anjou Brissac et de coteaux de l’Aubance y sera proposée.
© AA

Dimanche 5 septembre, les deux frères Boris et Florian Brault, du Domaine Sainte-Anne à Brissac, auront à cœur de faire découvrir le vignoble. Boris animera un stand de dégustation  de vin, tandis que Florian accompagnera les marcheurs lors d’une des randonnées. La balade de Brissac Loire Aubance est pilotée par les deux syndicats d’appellations Coteaux de l’Aubance (présidé par Sylvain Brault) et Anjou Brissac (présidé justement par Boris Brault).
« L’objectif de notre implication, c’est de valoriser au mieux nos appellations, qui ne sont pas encore assez connues, surtout l’Anjou Brissac. Un public nombreux, dont des Parisiens, se déplace pour les randos, c’est l’occasion de faire découvrir nos vins ! », explique Boris Brault.  


Un domaine familial depuis sept générations

Le Domaine Sainte-Anne participe à VVR depuis 2015, « depuis que mon frère et moi sommes tous deux salariés sur l’exploitation, explique Boris Brault. Nous sommes la 7ème génération sur ce vignoble ». L’exploitation de 56 ha est tenue par leurs parents, Marc et Eva Brault, vignerons indépendants, et fait travailler au total 8 personnes. Florian a rejoint le domaine en 2013, à 21 ans, après une première expérience dans la Sécurité civile, puis une formation en alternance au lycée viticole de Montreuil-Bellay. Boris l’a rejoint à son tour, à 21 ans aussi, en 2015, après un BTS NRC (Négociation et relation clients), passé en alternance chez un caviste. « Au départ, je n’avais pas l’intention de travailler dans le domaine familial. C’est en bossant chez le caviste que j’ai pris le goût des vins, que j’ai eu envie d’en apprendre plus », raconte Boris Brault, qui est en charge de la partie commerciale.


Bientôt un désherbage 100 % mécanique

L’exploitation produit des blancs secs, des rosés, des rouges, des blancs moelleux et des crémants, qu’elle commercialise auprès des particuliers, des caves et bars et via les salons.  Les ventes ont pâti de la crise sanitaire mais sont bien reparties depuis ce printemps. Elle est certifiée HVE 3 (Haute valeur environnementale) et s’apprête à franchir un nouveau cap en robotisant le travail du sol. « Nous allons investir dans un robot Bakus de la marque Vitibot, ce qui nous permettra de supprimer définitivement le désherbage chimique », explique Boris Brault.
Cette année, la vendange ne devrait pas débuter avant le 20 septembre, avec des volumes qui seront bien amputés, suite à l’épisode de gel tardif. « Le vignoble a gelé à 40 % et a subi une forte pression des maladies foliaires à cause de l’humidité. Une année compliquée donc, où il a fallu être toujours au taquet !  », résume le vigneron, qui espère « une belle arrière-saison » pour amener les grains à maturité.
S.H.

Le programme de Vignes Vins Randos VVR 2021

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