Aller au contenu principal

Vilmorin-Mikado, producteur de semences

Spécialisé dans la création, la production et la commercialisation des semences potagères pour les professionnels, mais aussi de semences d’arbres, Vilmorin-Mikado travaille 3500 t de graines de légumes par an.

Basé à La Ménitré, le siège français de Vilmorin-Mikado s’étend sur 7 ha. Le site comprend une usine de production, créée dans les années 1970, puis rénovée et sécurisée en 2010, mais aussi le laboratoire de recherche et développement du semencier franco-japonais. « Nous sommes spécialisés depuis plus de trois siècles dans la création, la production et la commercialisation de semences potagères pour les professionnels », rappelle  Charlotte Tavin, responsable de la communication. Créée en 2016, l’entreprise est en effet le fruit du rapprochement de deux maisons grainières : l’angevine Vilmorin, établie depuis 1743, et la japonaise Koshibe. Aujourd’hui, la filiale semences du groupe coopératif Limagrain, emploie plus de 1 000 personnes sur les cinq continents et a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions d’€ en 2021-2022, dont 15% sont consacrés à la recherche.

Traçabilité des produits
Leader mondial pour la semence de carotte et la chicorée witloof, Vilmorin-Mikado est un acteur majeur pour la salade, la tomate, le poivron, la courge kabocha, le radis daïkon et le bunching onion (oignon botte). Le semencier produit plus de 50 espèces et 750 variétés différentes de légumes, grâce à la collaboration de plusieurs centaines de multiplicateurs en France et des partenaires dans le monde entier. Entre juillet et novembre, selon les espèces et la maturité des plantes, le site de La Ménitré réceptionne 3 500 t de graines par an. Le travail de vérification des lots commence alors pour l’équipe d’Arnaud Quennet. « Nous identifions les lots de graines, reçues en big bag avec un numéro qui assurera la traçabilité tout au long du processus », explique le chef de l’atelier réception/expédition. Avant d’être agréées, les semences doivent subir le contrôle de l’échantillonnage : une opération de 5 prélèvements minimum qui vise à vérifier le taux de déchets, la germination et l’état sanitaire du produit. Le nettoyage des semences est la prochaine étape. Les opérateurs disposent de plusieurs machines (colorimétrie, table densimétrique, cylindre alvéolaire,...) pour trier et calibrer un lot de semences. « C’est un métier très complexe, qui requiert beaucoup d’années d’expériences, mais qui est passionnant, témoigne Arnaud Quennet. Comme nous travaillons avec du vivant, il n’y a pas de routine ».

Fabrication et conditionnement
En fonction de la demande des clients de Vilmorin-Mikado, les semences bénéficient de traitements physiologiques pour lever la dormance ou accélérer leur croissance jusqu’au stade de pré-germination. Protégées par l’opération de pelliculage, les semences peuvent ensuite passer à l’enrobage. « C’est une opération qui consiste à augmenter la masse de la semence, jusqu’à 30  fois selon les espèces, précise Stéphanie Reverdy, chef de l’atelier enrobage. Le but est de faciliter le semis ». Les produits et solutions d’enrobage sont « fabriqués par les opérateurs, à partir de minéraux issus de carrière ». Le site de La Ménitré honore environ 20 000 commandes par an pour ses clients présents dans plus d’une centaine de pays. Les semences sont expédiées dans des conditionnements spécifiques à leur espèce (en sachet pour les radis par exemple) ou à leur mode de transport, représentant au total 2 millions d’emballages par an. « Nous produisons également plus de 200 espèces de semences d’arbres, ajoute Charlotte Tavin. Nous accompagnons ainsi la filière arbre dans la migration des espèces ».
Pour répondre  à l’accroissement estival de la production, le site de La Ménitré double ses effectifs. « Nous pouvons accueillir jusqu’à 130 salariés dans l’usine, détaille la responsable communication. D’ailleurs, nous sommes en phase de recrutement de personnel saisonnier, avec plus de 30 postes d’opérateurs ouverts actuellement, mais aussi de personnel permanent ». Depuis trois ans, l’entreprise a augmenté son nombre de salariés en alternance : aujourd’hui 18 apprentis travaillent à La Ménitré.
 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois