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Énergies renouvelables
Volumes en progression pour la Scic Maine-et-Loire bois énergie

Créée en 2012, la Scic Maine-et-Loire bois énergie (MLBE) continue de valoriser le bois déchiqueté issu du bocage angevin, avec une progression de 10 % du bois énergie livré, l'an dernier. La coopérative tenait son assemblée générale, mardi 20 février à Angers.

Denis Asseray, président de la SCIC Bois Energie, et Florent Villepellé, responsable filière bois énergie.
© AA

Au cours de l'exercice 2022-2023, la Scic MLBE a livré 18 788 tonnes de bois : 17 166 t de bois énergie (en hausse de 10 % par rapport à 2021-2022), 1 250 t de bois de paillage et 372 t de bois d'œuvre. "Si on le traduit en linéaire de haies, cela représente entre 70 et 90 km de haie entretenus et valorisés au long de cette dernière saison", illustre Florent Villepellé, responsable de la filière bois énergie. Depuis la création de la Scic en 2012, ce sont plus de 500 km de haies qui ont été ainsi valorisés. Conformément à la vocation première de la Scic, c'est le bois énergie qui représente la plus grosse part des ventes, le paillage et le bois d'œuvre venant en complément. Autour des trois quarts du bois provient du bocage de Maine-et-Loire, complété par du bois issu de l'industrie et des forêts. Ce bois alimente actuellement 30 chaufferies, et les débouchés s'élargissent avec de nouveaux marchés, comme celui de la chaufferie de Monplaisir et, prochainement, d'une autre chaufferie aux Hauts de Saint-Aubin à Angers. D'autres réseaux de chaleur sont en projet, notamment à Segré.

Travail sur la qualité des plaquettes

Grâce à ce développement du marché et aussi à une meilleure maîtrise des charges de production (rationalisation des coûts de chantier), le chiffre d'affaires de la coopérative est en hausse de 22,8 % sur l'exercice 2022-2023.

La Scic, qui emploie deux salariés à temps plein,  travaille aussi à l'amélioration de la qualité des plaquettes de bois fournies. "Notre cheval de bataille, c'est d'assurer le suivi de la plaquette pour livrer le bon produit au bon moment et avoir le maximum de PCI (Pouvoir calorifique inférieur) dans le camion", a expliqué Florent Villepellé. Un suivi systématique, avec des relevés d'humidité, est effectué.

Quant aux prix de vente, ils se situent, à la Scic dans une fourchette entre 24 et 28 euros/MWh (le coût de l'électricité est actuellement autour de 60 euros/MWh).

Nouvelle plateforme de stockage

La Scic renforce ses moyens. Actuellement, elle loue une plateforme de stockage, à Beaupréau, mais jusqu'ici, elle ne possédait pas de site en propre. C'est désormais chose faite : elle a acquis le site de l'ancienne unité de méthanisation SAS Méthagri à  Saint-Georges-sur-Loire, à l'abandon depuis plusieurs années. L'objectif est d'en faire une plateforme de stockage en intérieur et en extérieur. "Nous avons eu l'opportunité d'acheter ce site à proximité d'Angers, où nous pourrons faire du stockage tampon, a expliqué Denis Asseray, président de la Scic. C'est une belle opportunité pour la Scic, car parfois on nous propose du bois et nous n'avions pas de plateforme !". Cette nouvelle acquisition devrait permettre à la Scic de continuer son développement.

Recherche d'agriculteurs fournisseurs

Pour répondre à la demande, le réseau d'agriculteurs fournisseurs de bois bocager (les agriculteurs représentent 70 % des appros) va être étoffé. Parmi ses missions, la Scic, avec ses différents partenaires dans les territoires (collectivités territoriales, syndicats d'eau, SIEML, etc...) mène des actions de sensibilisation à la gestion durable du bocage (voir vidéo ci-dessous), à l'exploitation du bois et sa valorisation et cherche à susciter de nouvelles adhésions.

Elle souhaite aussi élargir la gamme de produits proposés. Avec le déficit de paille qui s'annonce, la coopérative envisage de proposer du paillage bois, qui représente une alternative intéressante pour la litière animale.

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