Aller au contenu principal

Élevage
Volumes et performances en hausse à Terrena lapin

La branche cunicole de la coopérative dresse un bilan 2010 positif.

Les coûts sanitaires sont mieux maîtrisés.
Les coûts sanitaires sont mieux maîtrisés.
© AA

La consommation de lapin est repartie à la hausse depuis deux ans. Cette donnée porte à l’optimisme les responsables du groupement lapin de Terrena. Ils ont tenu leur assemblée générale à La  Boissière-sur-Èvre, le 15 mars. “Le lapin a sa place sur le marché. Les consommateurs sont en attente de produits, souligne Anne Soler, directrice du groupement. Mais il faut sans cesse communiquer, se différencier dans un contexte de concurrence entre viandes, et de promotions en GMS, qui tirent les prix vers le bas”. Le tonnage mis en marché par Terrena production lapin a augmenté, en 2010, de l’ordre de 15 %, en adéquation avec la demande des abattoirs.
Tous les éleveurs du groupement ont accru leurs niveaux de performances technico-économiques. Ils ont poursuivi leurs efforts entamés il y a quelques années, dans le droit fil de l’AEI (Agriculture écologiquement intensive) pour maîtriser la santé animale. Les coûts de santé, de 1,6 euros/IA fin 2009, sont passés à 1,25 euro/IA fin 2010. “Tout en maintenant le rendement”, précise Anne Soler.

Plus 15 cts de la part des abattoirs

En terme de rémunération, alors que la cotation du lapin à Rungis a baissé en 2010, à Terrena, le prix moyen de reprise du lapin vif était en 2010 en légère hausse par rapport à 2009. Mais toujours en repli, de 1,3 %, par rapport à 2008. Terrena applique un complément de prix de
0,13 euro/kg par rapport au prix négocié avec les abattoirs. Le prix de l’aliment lapin a augmenté de 45 euros/tonne depuis août 2010. Il est actuellement d’environ 275 euros/ tonne. Mais l’impact de cette augmentation est pour l’instant atténué pour les éleveurs, explique Marc Réveillère, président du groupement : “Les abattoirs ont décidé d’appliquer une hausse de 15 centimes du kilo de lapin”. Une proposition rendue possible grâce à un marché favorable des peaux.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Il est urgent, de penser à vos vacances estivales

Vous avez un projet d'absence de votre entreprise entre le 15 juin et le 15 septembre 2025 ? L'anticipation de votre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois