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Génétique
Webgénival met les taureaux reproducteurs en ligne

Pour l’offre en monte naturelle, un catalogue des taureaux référencés est accessible sur des sites d’élevage.

Il en coûtera 30 € par an aux éleveurs pour mettre leurs taureaux en vente sur Webgénival.
Il en coûtera 30 € par an aux éleveurs pour mettre leurs taureaux en vente sur Webgénival.
© AA

Webgénival est opérationnel. Au terme de trois années de réflexion et de mise au point, le premier catalogue en ligne des taureaux référencés de monte naturelle est désormais accessible à partir des portails habituels des partenaires du GIE Élevage et de l’opération. Un budget de 25 000 euros, dont la moitié financée par le Conseil régional, a été mobilisé pour lancer cet outil « simple, rapide et convivial pour l’achat et la vente de taureaux de race allaitante de bon niveau génétique », indique Jean-Paul Coutard, de la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire. C’est suite à une étude mettant en évidence qu’à peine un taureau sur deux de monte naturelle était issu d’un taureau référencé que ce site a été créé. Désormais, les éleveurs de reproducteurs peuvent donc mettre en ligne les taureaux répondant aux critères définis dans un cahier des charges. Il leur en coûtera 30 euros par an. Le premier de ces critères : que ces animaux soient supérieurs à la moyenne des performances des élevages présents dans la base de sélection. Objectif : tirer le niveau des élevages allaitants des Pays de la Loire vers le haut.

Mise à jour bi-hebdomadaire

Comment ça marche ? Pour les vendeurs dont les élevages sont inscrits au herdbook, il suffit d’indiquer le numéro de cheptel et le mot de passe pour accéder à une fiche d’inventaire sur laquelle inscrire les taureaux mis en vente. Le logiciel triera automatiquement les animaux correspondant aux critères requis. Une mise à jour bi-hebdomadaire rafraîchira le listing. Les acheteurs potentiels accéderont au site eux aussi via leur portail habituel et disposeront d’une liste par race, avec une fiche de l’animal et de l’élevage. « Il n’y aura pas de transaction financière, précise Jean-Luc Besson, de Bovicaps conseil. Il s’agit d’une mise en relation entre l’offre et la demande ». Ce site n’a pas pour objectif de remplacer les ventes. « C’est un outil complémentaire », précise Jean-Luc Besson qui confirme la prochaine date de vente de reproducteurs à Cholet : ce sera le 12 mars.

M. l.-r.


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