Aller au contenu principal

L’échalote d’Anjou tient son appellation

Pour faire face à la concurrence de l’échalote de semis, l’échalote traditionnelle devrait obtenir son IGP en novembre 2015.

Angélique Delahaye, députée européenne, entourée de Bruno Gautier et Thierry Chaillou producteurs d’échalotes et administrateurs à Fleuron d’Anjou.
Angélique Delahaye, députée européenne, entourée de Bruno Gautier et Thierry Chaillou producteurs d’échalotes et administrateurs à Fleuron d’Anjou.
© AA

Se démarquer des autres productions et donner une meilleure lisibilité aux consommateurs. C’est dans cette optique que la coopérative Fleuron d’Anjou espère pouvoir accoler à l’automne le sigle européen IGP (indication géographie protégée) aux échalotes traditionnelles d’Anjou. Un moyen pour faire face à la montée des échalotes de semis « 10 à 15 000 tonnes sur le sol français qui sont en réalité des oignons et qui ne répondent pas au protocole de l’Office communautaire des variétés végétales », affirme Bruno Gautier, producteur et administrateur à la coopérative. Ces concurrentes, venues notamment des Pays-Bas, « n’ont aucun intérêt à ce que l’on se distingue », précise la députée européenne Angélique Delahaye, venue affirmer notamment que « ce sera la seule IGP en échalote ».

10 % de la production française
L’enjeu est important dans le Maine-et-Loire qui représente 10 % des 40 000 tonnes d’échalotes tradition nelles produites sur le territoire français. « Cela fait plus de 20 ans que Fleuron d’Anjou s’engage dans une démarche de traçabilité sur les 150 hectares de production du département, précise Bruno Gautier. Ce label assurera et reconnaîtra notre savoir-faire. Nous serons facilement identifiable auprès des consommateurs qui sont aujourd’hui demandeurs d’un produit local et de qualité. » Une valorisation qui devrait s’illustrer par une hausse du prix et des rémunérations des agriculteurs angevins, qui entament cette nouvelle saison par la vente des échalotes primeurs, fraîchement récoltées et vendues dans une bourriche, nouvel écrin pour développer la communication autour de ces produits.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Après la banque,
le choix de l'élevage
Après une première carrière  en tant que conseiller bancaire, Geoffroy Barillé a décidé de revenir en 2022 sur l'élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois