Aller au contenu principal

Bientôt du lait angevin “C’est qui le patron?!”

Trente-six agriculteurs du Maine-et-Loire sont rentrés dans la démarche du lait “C’est qui le patron?! La marque du consommateur.”

L’éleveur laitier, Rémy Métayer, de La Tessoualle suit depuis le 1er avril le cahier des charges pour produire le lait “C’est qui le patron!?”
L’éleveur laitier, Rémy Métayer, de La Tessoualle suit depuis le 1er avril le cahier des charges pour produire le lait “C’est qui le patron!?”
© AA

«  Quand un euro tombe par terre, on se baisse pour le ramasser  ». L’expression de l’éleveur laitier, Rémy Métayer, résume les raisons de son engagement dans la démarche le lait “C’est qui le patron?! La marque du consommateur”. En mars dernier, sa laiterie LSDH fait un appel à candidature auprès de tous les membres de l’APLBC(1). Victime de son succès, la marque manque de producteurs. Lancée en octobre 2016, la brique est devenue un véritable phénomène. «  Alors qu’on imaginait écouler 5 millions de litres de lait en un an, au bout de 7 mois, on a déjà vendu plus de 12 millions de litres  de la marque  », explique Philippe
Leseure, directeur filières  de LSDH. La laiterie anticipe une demande croissante. Pour Rémy Métayer, le calcul est rapide. Rien à perdre, tout à gagner. «  J’ai rapidement contacté ma responsable de collecte. » Dans le Maine-et-Loire, ils sont 36 comme lui, à s’être inscrit dans la démarche. Soit un tiers des producteurs angevins livrant à LSDH.

Un cahier des charges à respecter
En échange d’une plus-value sur le prix du lait, l’agriculteur doit s’engager à respecter un cahier des charges défini par les consommateurs. Les contraintes  ? Des vaches au pâturage plus de 3 mois dans l’année, nourries sans OGM avec du fourrage local (moins de 100 km). Respecter le bien-être animal et adhérer à la charte des bonnes pratiques d’élevage (référentiel mis en place avec le CIWF (2)). «  Je répondais à l’ensemble des critères mis à part que mon correcteur azoté contenait 20 % de tourteau tanné OGM », explique l’agriculteur de La Tessoualle. En effet, le producteur de lait met son cheptel à l’herbe 10 mois de l’année et n’a comme apport extérieur que des minéraux et le correcteur azoté. Depuis le 1er avril, il n’utilise qu’un correcteur composé de 100 % de tourteau de colza non OGM certifié par son fournisseur
«  qui ne m’a pas coûté plus cher  », précise-t-il. A la clé, une bonification en fonction des volumes vendus.

(1) L’Association des producteurs de lait du bassin Centre (APLBC)  représente 388 adhérents, dont 71 producteurs livrant à  Triballat Rians  et 317 livrant à  Laiterie Saint Denis de l’Hôtel (LSDH).

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 23 juin 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Signes cliniques de la maladie sur la peau et les trayons.
Une situation évolutive en Savoie

La situation n'est pas encore stabilisée en Savoie avec 47 foyers de DNC au 28 juillet. Elle n'est pas inquiétante pour le…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Luc Smessaert
Loi Duplomb : "Un texte pour continuer à entreprendre"

La proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur a été adoptée. Le point avec Luc…

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Les éleveurs Nicolas Marquet et Florian Trichet ont fait appel à leur technicien cultures Romain Boussiron pour trouver des semences de sorgho multicoupe.
Ils implantent du sorgho pour tenter de compléter leur stock
Reportage dans le Baugeois, où les éleveurs impactés par la sécheresse tentent de pallier le manque de fourrage à venir par des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois