Aller au contenu principal

Blonde d'Aquitaine : « Qu’il fait bon, auprès de ma blonde... »

Il y a 2 ans et demi, Martin Bressoud a sauté le pas de l’installation et a repris un élevage de blondes d’Aquitaine situé à Valanjou. Après avoir pris ses marques, il souhaite dorénavant travailler davantage sur la génétique de son troupeau.

© AA

« La blonde d’Aquitaine, c’est une race qui me plaît, qui a du style ». C’est ainsi que Martin Bressoud, éleveur installé à Valanjou, explique le petit “plus” qui lui a fait sauter le pas. « Je me suis installé il y a deux ans et demi. J’étais auparavant salarié agricole en vaches laitières pendant 6 ans, et je pensais initialement m’installer en production laitière. Mais le marché est compliqué ». Non issu du monde agricole, le jeune homme est titulaire d’un cursus agricole jusqu’au BTS, ainsi que d’un CS lait effectué aux Trinottières.

Actuellement, l’exploitation compte 60 vêlages par an. « Mon but est de réduire ce chiffre progressivement pour arriver à 45 vêlages, afin d’augmenter la qualité de vie des animaux ». L’éleveur travaille en système 100 % herbe. Avec un tel fonctionnement, l’éleveur pense aussi à une conversion en bio. « Mon objectif serait d’arriver à une commercialisation réalisée à 100 % en vente directe. Je souhaite privilégier les circuits courts. Le bio fait partie de la demande des consommateurs, il faut le prendre en compte ».

Le troupeau actuel a une faible valeur génétique, ce qui est un avantage selon l’éleveur, puisqu’il peut ainsi « le faire évoluer selon ses objectifs ». En plus de travailler sur la docilité, Martin Bressoud souhaite faire évoluer les animaux vers un modèle « plus petit et trapu. L’idéal serait d’arriver à 500 kg de carcasse, poids plus adapté à la vente directe ». Pour y arriver, l’agriculteur a mis fin aux inséminations artificielles et a acheté 3 taureaux correspondant à ses critères. « Avec les fortes chaleurs en été, les génisses étaient en mauvais état et les conditions n’étaient pas optimales pour les IA. Grâce à ce système, je suis autonome sur le sujet des reproductions et je module mes choix génétiques en interne ». Pour 2019, Martin Bressoud envisage de participer aux concours de Chemillé et de Beaupréau.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois