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Bruxelles exclut la viande bovine et l’éthanol de l’offre au Mercosur

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Confrontée aux critiques de nombreux États membres, de députés européens et des organisations professionnelles, la Commission européenne a décidé le 4 mai de sortir la viande bovine et l’éthanol de la liste des produits sensibles inclus à l’origine dans l’offre initiale d’accès au marché de l’UE qu’elle doit présenter sous peu au Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) pour la négociation d’un accord de libre-échange. L’échange d’offres révisées entre les deux parties est prévu le 11 mai. Bruxelles envisageait des contingents d’importation tarifaires de 78 000 tonnes pour la viande bovine (sans hormones), dont 39 000 tonnes équivalent carcasse de viande fraîche et de haute qualité, et de 600 000 hl pour l’éthanol, dont la moitié pour des usages industriels.

"Une étape importante franchie"

L'interprofession française du bétail et des viandes a salué, le 6 mai, la décision de la Commission européenne d'exclure la viande bovine de la liste des produits sensibles dans le cadre des négociations commerciales avec le Mercosur : « C'est une étape importante qui vient d'être franchie ». La veille, Patrick Kent, président de l'ICSA (interprofession irlandaise des éleveurs), s'est dit « optimiste » : « La Commission européenne va écouter les opposants au sacrifice de la viande bovine dans les discussions avec le Mercosur. »

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