Aller au contenu principal

Chèvres : une salle de traite fonctionnelle et lumineuse

L'EARL la Ferme du Pineau, à La Chapelle-Rousselin (Maine-et-Loire), vient de s'équiper d'une toute nouvelle salle de traite, dans l'objectif de diminuer la pénibilité du travail.

Une paroi translucide située au fond de l'aire d'attente sur caillebotis apporte de la luminosité dans la salle de traite.
Une paroi translucide située au fond de l'aire d'attente sur caillebotis apporte de la luminosité dans la salle de traite.
© AA

« C'est convivial, les enfants peuvent être là pendant la traite, c'est un lieu où l'on a envie de venir », explique Claire Piet dans sa salle de traite entrée en service le 5 janvier dernier. Un équipement 32 postes, avec décrochage et balancier automatiques, en traite par l'arrière. Cet investissement vient alléger la contrainte de la  traite, « seul poste de travail non robotisable en chèvre », comme le souligne Sylvain Piet. La salle de traite apporte un grand changement par rapport à celle qui était en place auparavant.


Les chèvres se déplacent seules
Elle est plus lumineuse grâce à une paroi translucide située au fond de l'aire d'attente sur caillebotis. Il est prévu, pour ajouter encore de la lumière naturelle, de découper un puits de lumière dans le plafond de la salle de traite. Celle-ci est plus fonctionnelle : grâce à sa vaste aire d'attente et à la distribution de concentrés pour attirer les chèvres, celles-ci se placent sans hésiter dans les stalles. Et grâce au relevage automatique de la trémie d'alimentation, les chèvres sortent rapidement pour aller rejoindre la chèvrerie. « Nous avons gagné du temps, on n'a quasiment plus besoin de pousser les chèvres », apprécie Claire Piet.


Un chantier mené en famille
Sylvain et Claire Piet ont calé le chantier pendant la période de tarissement des chèvres. « Nous avons cessé de traire le  5 novembre au matin, et nous avons mis en route la nouvelle installation le 5 janvier », résume Sylvain Piet. Deux mois de travail non stop, pendant lesquels le couple a eu quotidiennement recours à de la main-d'oeuvre familiale.
Le coût de ces nouvelles installations se monte à près de 190 000 euros, sans la main-d'oeuvre. Une somme qui comprend l'aire d'attente et la salle de traite, ainsi qu'un rallongement de la chèvrerie. Le couple a souscrit un PCAE (Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles) pour la salle de traite, la laiterie et la chèvrerie.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois