Aller au contenu principal

Coeur de gamme : lentement...mais sûrement

Il y a maintenant 2 mois que système U a signé l'engagement pour la création du coeur de gamme en races allaitantes. Point d'étape sur cet engagement et premiers résultats.

La communication autour de l'engagement se poursuit comme ici sur une affiche de la Fédération national bovine.
La communication autour de l'engagement se poursuit comme ici sur une affiche de la Fédération national bovine.
© FNB

L'engagement coeur de gamme est une démarche de valorisation des animaux médians par une segmentation de l'ensemble des viandes. L'objectif est de tirer le coeur de gamme vers le haut par des prix rémunérateurs, ce qui entrainera automatiquement l'ensemble des produits carnés dans l'ascension, même les réformes laitières. « Nous voulons consolider un coeur de gamme qualitatif pour répondre aux attentes du consommateur » souligne Alain Denieulle, administrateur de la FNB (Fédération nationale bovine) qui porte le dossier.
Mais en proposant un produit de qualité, les éleveurs attendent un prix rémunérateur basé sur le coût de production avec le souhait de redonner un prix en cour de ferme dès maintenant et sur le long terme.


L'état d'avancement de l'engagement
En juin dernier, Système U signait pour la création du coeur de gamme. Le distributeur s'engageait à segmenter l'offre de viande en permettant une rémunération des éleveurs. Qu'en est-il aujourd'hui ? Et les autres distributeurs, que font-ils ?
Actuellement, « l'enseigne Carrefour reste bloquée sur sa position et tente même de contourner l'engagement par des augmentations de prix au sein de ses filières qualité Carrefour qui ne représentent qu'un faible pourcentage. Nous rappelons que l'objectif de l'engagement est bien d'avoir au moins 50 % de l'approvisionnement en coeur de gamme » précise Alain Denieulle. En parallèle, les autres enseignes hésitent, « il faut une pression du terrain », ajoute-t-il. Même si certains franchissent le pas, à l'exemple de magasins Leclerc qui vont s'engager prochainement.
L'engagement coeur de gamme cherche à créer de "nouvelles relations" entre éleveurs et distributeurs. Ainsi, les distributeurs ne répondant pas favorablement à cet engagement semblent refuser d'apporter de la qualité à leurs consommateurs et de rémunérer les éleveurs.

 

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 5 août 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois