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Contre la pyrale, les trichogrammes sont lâchés

À Saint-Laurent-de-la-Plaine, le Gaec des Charmilles lutte pour la 1ère fois contre la pyrale du maïs par des lâchers de trichogrammes, ces parasites déposant leurs oeufs dans ceux du nuisible.

Jean-Yves Beduneau, agriculteur à Saint-Laurent-de-la-Plaine, a déjà protégé 13 de ses 48 ha destinés au maïs, par des trichogrammes.
Jean-Yves Beduneau, agriculteur à Saint-Laurent-de-la-Plaine, a déjà protégé 13 de ses 48 ha destinés au maïs, par des trichogrammes.
© AA

Fin juin, l’augmentation du nombre de captures dans les secteurs de pression historique du département a donné le signal. « Terrena nous a avertis qu’il fallait poser les plaquettes sans tarder », raconte Jean-Yves Beduneau, éleveur à Saint-Laurent-de-la-Plaine. Le 1er juillet, il a alors protégé 13 hectares de ses 48 destinés à du maïs par des trichogrammes, ces minuscules hyménoptères (guêpes) spécifi ques de la pyrale. Conditionnées sous forme de plaquettes (diffuseurs), « les 1ères générations ont déjà éclos et commencent à pondre ses oeufs dans ceux des pyrales », note Pierre Bimont, responsable du dossier ravageur chez Terrena. Au total, 4 générations de trichogrammes vont se succéder pour protéger les maïs des pontes des pyrales. « Les émergences ont lieu successivement au bout de 3, 8, 13 et 18 jours ». Il s’agit d’une lutte préventive, en empêchant les pyrales - qui pondent au crépuscule sur la face inférieure des feuilles de maïs - de se développer avant même qu’elles éclosent. Une lutte alternative en plein champ largement généralisée, puisque ce sont 120 000 ha de maïs en France qui reçoivent ce procédé, et pas moins de 6 000 ha dans le Maine-et-Loire cette saison.

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 15 juillet 2016.

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